La Bourse de New York était en hausse vendredi à la mi-journée, encouragée par des chiffres de l'emploi meilleurs qu'attendu aux Etats-Unis et écartant les autres indicateurs moins positifs: le Dow Jones gagnait 0,76% et le Nasdaq 0,70%.
Vers 16H05 GMT, le Dow Jones Industrial Average prenait 93,58 points à 12.413,31 points et le Nasdaq, à dominante technologique, 19,60 points à 2.800,67 points.
Le Dow Jones évoluait autour de ses plus hauts niveaux de l'année en séance, ce qui le rapproche de niveaux plus vus depuis juin 2008.
L'indice élargi Standard & Poor's 500 avançait de 0,85% (11,29 points) à 1.337,12 points.
Jeudi, Wall Street avait fini sans direction claire, dans l'attente des chiffres mensuels de l'emploi et après des indicateurs mitigés. Le Dow Jones avait perdu 0,25% et le S&P 500 0,18%, mais le Nasdaq avait grappillé 0,15%.
Très attendu, ce rapport s'est finalement révélé plutôt une bonne surprise pour le marché, avec une accélération des embauches en mars plus forte que prévu, permettant au taux de chômage de retomber à son plus bas niveau depuis mars 2009 (8,8%).
L'économie américaine a créé 216.000 emplois nets ce mois-là, soit 11% de plus qu'en février, alors que les analystes tablaient sur 185.000 créations nettes.
"Cela nous indique que l'économie a continué de croître au mois de mars, et peut-être à un rythme modestement plus rapide que ce à quoi on s'attendait", a observé Hugh Johnson, de Hugh Johnson Advisors.
L'autre important indicateur de la journée, l'indice ISM de l'activité dans le secteur manufacturier, a à peine tempéré l'élan du marché, avec une légère baisse en mars pour s'établir à 61,2%.
Les investisseurs ont aussi ignoré la chute des dépenses de construction à leur plus bas niveau depuis octobre 1999 en février.
"On a eu un formidable premier trimestre", a souligné Anthony Conroy, de BNY Convergex, le meilleur pour le Dow Jones en terme de pourcentage depuis 1999.
"Historiquement on observe une hausse de 7 à 10% supplémentaire d'ici la fin de l'année. Les investisseurs mettent leur argent au trvail", a ajouté l'analyste.
Le marché était animée par la contre-offre orchestrée par les opérateurs boursiers Nasdaq OMX (+6,23% à 27,44 dollars) et InterContinental Exchange (-4,64% à 118,18 dollars) sur NYSE Euronext (+11,17% à 39,10 dollars), 19% supérieure à celle annoncée par Deutsche Börse et le propriétaire de la Bourse de New York le 15 février.
Les deux groupes proposent 42,50 dollars en numéraire et en actions pour la totalité du capital de NYSE Euronext.
"Cela indique que la compétition sur le marché des fusions-acquisitions revit. Cela confirme qu'il y a de nombreuses liquidités disponibles. C'est un élément vraiment positif pour le marché", a souligné Hugh Johnson.
Dans le reste de l'actualité, le constructeur automobile General Motors (+2,48% à 31,80 dollars) a vu ses ventes progresser de 9,6% sur un an au mois de mars, un peu moins qu'attendu par le cabinet spécialisé Edmunds.com.
Il avait annoncé un peu plus tôt avoir revendu à l'équipementier Delphi pour 3,8 milliards de dollars la part qu'il détenait dans cette ancienne filiale.
Malgré une progression de ses ventes à magasins comparables au cours du quatrième trimestre de son année fiscale, le vendeurs de beignets Krispy Kreme (-15,77% à 5,93 dollars) a enregistré une perte de 2 cents par action.
Le marché obligataire reculait un peu. Le rendement du bon du Trésor à 10 ans montait à 3,472% contre 3,454% jeudi soir et celui du bon à 30 ans à 4,515% contre 4,508% la veille.