Force Ouvrière et la CFE-CGC ont confirmé lundi qu'ils allaient signer la convention d'assurance chômage sur laquelle les négociateurs du patronat et des syndicats se sont entendus vendredi et qui garde intacts les principes de la précédente.
Dans un communiqué, FO rappelle qu'il ne voulait pas voir "chambouler" la convention qui a fixé les règles d'indemnisation des chômeurs depuis le printemps 2009, à laquelle le syndicat s'était tout d'abord opposé mais qu'"un recours de Force ouvrière avait permis d'améliorer", selon lui.
La CFDT avait été le seul syndicat à signer la convention en vigueur depuis 2009, dont le nouveau texte garde les grands principes, comme celui d'"un jour cotisé, un jour indemnisé" et ce, dès quatre mois cotisés.
Le projet pour 2011-2013 apporte toutefois des améliorations -- dont se félicitent FO et la CFE-CGC dans leurs communiqués respectifs -- pour les bénéficiaires d'une pension d'invalidité, qui pourront la cumuler avec une allocation, et les travailleurs saisonniers, qui seront mieux indemnisés.
Il maintient aussi la possibilité d'une baisse des cotisations patronales et salariales mais le lie à la réduction de la dette de l'Unedic comme l'exigeaient les syndicats.
"Avec la volonté de préserver les droits à indemnisation, Force ouvrière a réussi à rendre plus difficiles les conditions de mise en ouvre d'une baisse des cotisations", commente FO.
"La CFE-CGC a obtenu en contrepartie d'une baisse de cotisations systématique, que son déclenchement soit lié au niveau de l'endettement des comptes de l'UNEDIC", affirme pour sa part la centrale de l'encadrement.
Vendredi, les négociateurs de FO, de la CFE-CGC ainsi que de la CFDT et de la CFTC, avaient indiqué qu'ils émettraient un avis positif sur le projet de convention auprès de leurs organisations.
Le texte a été négocié côté patronat par le Medef, l'UPA et la CGPME et doit porter sur la période du 1er juin prochain au 31 décembre 2013.