Les marchés américains sont attendus en baisse. Membre du Dow Jones, Bank of America est attendu en repli après le rejet par la Fed de sa demande de hausse de son dividende. Par ailleurs, la situation au Japon continue de faire sentir son impact sur l'activité de certaines entreprises. L'éditeur de logiciels d'édition Adobe a réduit légèrement son objectif de ventes pour ce motif. A quelques minutes de l'ouverture, les futures sur le S&P 500 et le Nasdaq 100 gagnent 0,22% à 1285,50 points et 0,40% à 2248,25 points.
Hier à Wall Street
Les marchés actions américains ont terminé la séance de mardi en recul. Les investisseurs ont marqué une pause après un rally de trois jours. L'accalmie du jour a contrasté avec la forte volatilité observée ces dernières semaines. Les investisseurs restent prudents dans l'attente des développements de la situation au Japon ainsi qu'en Libye. Sur le front des valeurs, Walgreen a perdu 6,6%. La première chaîne de drugstores a été pénalisée par des prévisions pessimistes. Le Dow Jones a clôturé en baisse de 0,15% à 12018,63 points. Le Nasdaq Composite a cédé 0,31% à 2683,87 points.
Les chiffres macroéconomiques
Les ventes de logements neufs pour février seront publiées à 15 heures et les statistiques pétrolières hebdomadaires à 15h30.
Les valeurs à suivre
ADOBE
L'éditeur de logiciels d'édition Adobe Systems a publié des résultats trimestriels légèrement supérieurs aux attentes, mais a réduit sa prévision de chiffre d'affaires de 50 millions de dollars pour le deuxième trimestre en raison de l'ENVIRONNEMENT incertain au Japon. Ce pays constitue son deuxième marché le plus important. Le chiffre d'affaires est désormais attendu entre 970 millions de dollars et 1,02 milliard de dollars. Le bénéfice par action, hors éléments exceptionnels, est attendu entre 47 et 54 cents. Le consensus Thomson Reuters était de 1,03 milliards de dollars et 56 cents.
BANK OF AMERICA
Bank of America a annoncé que la Réserve fédérale avait rejeté sa demande de hausse de son dividende au second semestre. Ce rejet intervient alors que les principales banques américaines ont été soumises à un second « stress test ». Son dividende actuel s'élève à 1 cent par action.
COLGATE-PALMOLIVE
Le spécialiste des produits d'hygiène Colgate-Palmolive a annoncé le rachat à Unilever de sa filiale Sanex, spécialiste des produits de soins personnels, pour 672 millions d'euros (environ 940 millions de dollars). Il a par ailleurs cédé au groupe anglo-néerlandais ses activités dans la lessive en Colombie pour 215 millions de dollars. Colgate-Palmolive a précisé que ces transactions auraient un impact relutif de 4% sur ses résultats 2011 et de 1% sur ses résultats 2012.
CONOCOPHILLIPS
La compagnie pétrolière ConocoPhillips souhaite vendre de 5 à 10 milliards de dollars d'actifs non stratégiques supplémentaires au cours des deux prochaines années. Le montant de ces cessions sera affecté en priorité au programme de rachat d'actions de 10 milliards de dollars récemment annoncé et à des investissements.
AOF - EN SAVOIR PLUS
LEXIQUE
Indicateurs avancés du Conference Board (indice des) : cet indice est calculé à partir de dix statistiques économiques, comprenant notamment les commandes dans l'industrie, les demandes hebdomadaires d'allocation chômage, l'indice S&P500, la confiance des ménages, l'écart de taux entre celui à dix ans et celui au jour le jour... Il est utilisé par les économistes pour anticiper l'évolution de l'activité dans les trois à six prochains mois.
Indice de la Fed de Philadelphie : il s'agit de l'un des premiers indices d'activité régionale publiés chaque mois pour le secteur manufacturier. Un indice supérieur à 0 signale une expansion du secteur et inversement. Son intérêt pour les investisseurs est relativement limité en raison de sa forte volatilité.
Le secteur manufacturier de la région de Philadelphie est relativement similaire à celui de l'ensemble des Etats-Unis. 250 entreprises sont interrogées sur leur activité actuelle (emploi, commandes, livraisons,...) et sur leurs perspectives à six mois.
Production industrielle : il s'agit d'un indice qui mesure les quantités produites dans les entreprises qui exercent leur activité dans des usines, des chantiers, des carrières et des mines. Les secteurs primaire (agriculture, pêche et sylviculture) et tertiaire (transports, commerces, services et administrations) ne sont pas pris en compte. En France, la production industrielle représente 20% du PIB. La production manufacturière correspond à la production industrielle, hors énergie, mais comprend les industries agroalimentaires.