Gilbert Dupont a réitéré sa recommandation Acheter et son objectif de cours de 10,60 euros sur NRJ Group. Le bureau d'études souligne que le résultat opérationnel courant est ressorti à 46,4 millions d'euros, soit une marge opérationnelle courante de 13,5%, inférieure de 0,7 point à son attente (14,2%), mais en progression de 5 points sur un an.
Le broker explique cette nette amélioration de la rentabilité par le fort effet de levier sur les Médias musicaux - les charges ayant baissé de 1,8% alors que le chiffre d'affaires a progressé de 4,1% - et la réduction des pertes du pôle TV (-6,4 millions d'euros vs -15,8 millions d'euros en 2009).
« Cette publication conforte notre opinion Acheter sur la valeur, compte tenu de la bonne orientation du marché publicitaire, du redressement des audiences de la station NRJ et de la poursuite du rebond de la rentabilité attendue en 2011 », explique l'analyste.
AOF - EN SAVOIR PLUS
LE SECTEUR DE LA VALEUR
Communication - Medias
Les groupes avaient initialement choisi de ne pas faire payer leurs contenus en ligne, en misant sur les revenus publicitaires engendrés par l'audience. Ils revoient aujourd'hui leur position et mettent en place des systèmes de péage. Le britannique Times, appartenant au groupe News Corp., a choisi la formule du tout-payant sur le Web depuis le 1er juillet. Quant au New York Times, il introduira une formule payante début 2011. Il se dirige vers le freemium : une partie du contenu du site est gratuite tandis que l'autre est payante. En France, plusieurs quotidiens généralistes ont opté pour cette formule. En septembre 2009, Libération a rendu payants sur son site des articles de son quotidien papier. LeFigaro.fr a également introduit un système d'abonnement en février. LeMonde.fr, l'un des premiers à avoir facturé des contenus en 2002, réserve désormais les articles de son quotidien papier à la version payante de son site. Ces acteurs espèrent ainsi rentabiliser une audience qui s'établit à plusieurs millions de visiteurs uniques mensuels et éviter la cannibalisation des contenus des versions papier.