Malgré un chiffre d’affaires en constante diminution, Linedata, éditeur de solutions globales, a présenté un bon bilan 2010.
Pour la troisième année consécutive, Linedata présente un chiffre d’affaires en baisse, passant de 161 millions d’euros en 2008 à 136.2 millions d’euros en 2010. Une diminution effacée par l’explosion du résultat net en hausse de 41.7 à 12.9 millions d’euros. De même l’ebitda marque une évolution « vertueuse », selon les mots d’Yves Stucki (photo), directeur stratégique, passant de 13.5% à 21.5%. Quant au résultat opérationnel, il s’élève à 21.7 millions, contre 15.4 millions d’euros l’année précédente. Autre nouvelle positive, « la société est aujourd’hui désendettée, avec une trésorerie positive nette de 2 millions d’euros » a déclaré Denis Bley. Yves Stucki espère que ces bons résultats leur permettront « de renouer avec la croissance organique dès 2011 ». Le chiffre d’affaires est cependant toujours attendu en baisse pour le premier trimestre. Néanmoins, des acquisitions pourraient le doper sur les années suivantes. Même si aucune information les concernant n’a été délivré, Denis Bley, directeur financier, a laissé échappé qu’elles restent « impossibles pour l’instant en Asie ». Les résultats ont été bien accueillis par le marché : le titre a ouvert en hausse de 4.3% à Paris, à 12.6 euros.
Linedata à l’international
Les évènements internationaux n’ont pas eu d’impact sur les chiffres de l’entreprise : « En Tunisie, nous avons du fermer pendant une petite semaine, mais cela n’a en rien affecté le bilan » a déclaré le directeur financier. Linedata devra tout de même « renforcer les structures off-shore », en Tunisie comme en Lettonie. Entraîné par une parité euro-dollar favorable, l’Amérique du Nord est la seule région géographique à avoir vu progresser son chiffre d’affaires, en évolution de 13.1% par rapport à 2009. Concernant le Japon, même si l’entreprise y est implantée (en toute petite partie), aucun commentaire n’a été fait sur les conséquences du cataclysme.