La Bourse de Paris a terminé mercredi en baisse de 0,55%, repassant sous les 4.000 points, dans un marché inquiet de la remontée des cours du pétrole et qui garde les yeux rivés sur l'évolution de Wall Street.
L'indice vedette a perdu 22,10 points pour s'inscrire à 3.993,81 points dans un volume d'échanges peu étoffé de 3,498 milliards d'euros.
L'intensification des combats en Libye notamment près de ports pétroliers et la remontée des cours du pétrole qui s'en est suivie ont été les éléments déterminants pour les investisseurs.
Les forces de Mouammar Kadhafi ont bombardé ce mercredi des positions dans les environs du port pétrolier de Ras Lanouf (est de la Libye).
Ce regain de violence a fait repartir le pétrole à la hausse et a pesé à Wall Street qui se montrait très hésitante.
"La corrélation est très forte entre le pétrole et l'évolution de la Bourse américaine", a rappelé Frédéric Rozier, gérant chez Meeschaert Gestion Privée.
Indécis et évoluant autour de seuils-pivots, le marché parisien est en ce moment extrêmement dépendant de Wall Street.
"La configuration a été un peu la même que mardi, à savoir un marché parisien qui tourne autour des 4.000 points et des indices en Europe et aux Etats-Unis qui évoluent sur des seuils techniques", a indiqué M. Rozier.
En outre, la problématique des dettes souveraines a continué de peser, alors que le Portugal a dû payer le prix fort pour lever un milliard d'euros sur le marché obligataire.
"Ces tensions ont favorisé une consolidation du secteur bancaire qui marque le pas depuis le début de l'année", a souligné le gérant d'actions.
Les valeurs du secteur ont fini dans le rouge: Société Générale a reculé de 1,84% à 46,38 euros, BNP Paribas de 0,94% à 52,70 euros et Crédit Agricole de 2,50% à 11,69 euros.