La Bourse de Paris se maintenait dans le rouge mercredi en fin de matinée (-0,83%), hésitante avant la publication d'une enquête sur l'emploi américain, et toujours perturbée par les tensions géopolitiques qui se propagent à d'importants producteurs de pétrole.
A 12H40 (11H40 GMT), le CAC 40 cédait 33,40 points à 4.033,75 points dans un volume d'échanges de 1,686 milliard d'euros.
"Les résultats publiés par les entreprises sont bons et les perspectives affichées favorables, à l'image de Seb ou Arkema", a souligné Franklin Pichard de Barclays Capital.
Mais "tant que la géopolitique prendra le dessus sur la microéconomie, l'avenir à court terme nous paraît opaque", a-t-il ajouté.
Après la Tunisie, l'Egypte et la Libye, les revendications démocratiques se sont propagées à d'autres pays du monde arabe.
Des affrontements ont opposé en Iran les forces de sécurité à des civils réclamant la libération de deux leaders de l'opposition, la pression est montée d'un cran au Koweït avec des appels à la révolte. Bahreïn et Oman connaissent également des troubles depuis plusieurs jours.
Les investisseurs attendent désormais avec impatience les chiffres de l'emploi dans le secteur privé aux Etats-Unis en février.
Du côté des valeurs, Bouygues était un des rares titres dans le vert (+3,16% à 34,25 euros), soutenu par des perspectives encourageantes pour l'exercice 2011.
Essilor (-3,13% à 51 euros) signait la plus forte baisse du CAC 40, les bons résultats ayant déjà été anticipés par le marché, selon un vendeur d'actions parisien.
Arkema poursuivait son envolée (+5,14% à 56,25 euro) après l'annonce d'un bénéfice net record pour 2010.
Seb perdait 3,88% à 68,73 euros affecté par des résultats en-dessous des attentes et des objectifs incertains.
Enfin, Neopost chutait (-4,63% à 66,18 euros), ses perspectives de croissance pour 2011 ayant déçu les investisseurs.