La hausse n'a pas faibli lundi sur les marchés actions européens. L'indice phare parisien a frôlé les 4 100 points, sans parvenir à dépasser ce seuil symbolique. Le RALLYE se poursuit alors que de nombreuses publications de résultats d'importants groupes européens sont attendues au fil de la semaine. Pour l'heure, 56% des sociétés européennes qui ont publié leurs résultats ont fait mieux que prévu. Les indices CAC 40 et Eurotop 100 ont progressé respectivement de 1,08% à 4 090,80 points et de 1,02% à 2 447,17 points.
Nokia (+ 2,89% à 8,36 euros) a affiché l'une des plus fortes hausses en Europe parmi les sociétés de premier plan. Après la rumeur de la semaine dernière concernant l'adoption du système d'exploitation de Microsoft pour la téléphonie mobile, Windows Mobile 7, l'hebdomadaire économique allemand WirtschaftsWoche affirme que le nouveau PDG de Nokia, Stephen Elop, pourrait remplacer la moitié de la direction. Il pourrait ainsi notamment pousser vers la porte Mary McDowell, responsable de la division Téléphonie mobile et Kai Oistamo, responsable du développement.
Après Alten, c'est Altran qui a son tour dévoilé un chiffre d'affaires supérieur aux attentes au quatrième trimestre. Le groupe a également annoncé que sa rentabilité au second semestre serait supérieure à ce qu'il anticipait jusqu'à présent. Résultat, l'action Altran a gagné 10,64% à 4,189 euros et affiche la plus forte hausse de l'indice SBF 120.
Le titre Crédit Agricole a enregistré aujourd'hui la plus forte progression de l'indice CAC 40 avec un bond de 4,43% à 11,445 euros. Les investisseurs réagissent aux propos rassurants d'Alain Diéval, le directeur général de Crédit agricole Nord de France. Ce dernier a assuré que CASA ne procéderait à aucune augmentation de capital pour se conformer aux réformes de Bâle III, rapporte Les Echos.
Les chiffres macroéconomiques
Les commandes à l'industrie ont reculé de 3,4% au mois de décembre en Allemagne. Les analystes attendaient une baisse de 1,5% seulement.
A la clôture, l'euro cote 1,3555 face au dollar américain.
AOF - EN SAVOIR PLUS
LEXIQUE
BCE (Banque Centrale Européenne) : La Banque centrale européenne (BCE) se veut avant tout la gardienne de la stabilité des prix à moyen terme dans la zone euro (Belgique, Allemagne, Espagne, France, Irlande, Italie, Luxembourg, Pays-Bas, Autriche, Portugal, Finlande, Grèce), afin de protéger le pouvoir d'achat et de contribuer à l'instauration d'un ENVIRONNEMENT économique favorable. La BCE et les banques centrales nationales des 12 pays de la zone euro constituent ce qu'on appelle l'Eurosystème. Les banques centrales des trois Etats de l'Union européenne n'ayant pas encore adopté l'euro (Danemark, Suède et Royaume-Uni) ne participent pas au processus de décision concernant la politique monétaire unique.
Organe de décision suprême de la BCE, le conseil des gouverneurs (composé des six membres du directoire de la BCE et des douze gouverneurs des banques centrales nationales de la zone euro) est habilité à fixer les taux d'intérêt auxquels les banques commerciales et autres établissements de crédit peuvent obtenir de la monnaie (c'est-à-dire de la liquidité). Ces établissements jouent le rôle de canal de transmission de la politique monétaire vers l'ensemble des agents économiques. Ainsi, le conseil des gouverneurs pilote indirectement les taux d'intérêt pratiqués dans l'ensemble de l'économie de la zone euro, notamment les taux des prêts accordés par les banques commerciales aux ménages et aux entreprises et les taux de rémunération des dépôts des épargnants.