PARIS, February 3, 2011 /PRNewswire/ -- L'étude clinique (OMEGA-3D) publiée en juin 2010 dans The Journal of Clinical Psychiatry révèle l'efficacité d'une prescription d'oméga-3 associée ou non aux mesures médicamenteuses dans le traitement de la dépression. Une enquête menée par le Journal International de Médecine (JIM) auprès de plus 250 praticiens, à la suite de cette étude, met en perspective ces nouvelles données cliniques et la pratique quotidienne des professionnels de santé, intéressés par toute alternative aux traitements classiques, à condition que l'efficacité soit démontrée dans la littérature.
Une étude à grande échelle
Réalisée sur 432 patients et randomisée en double aveugle contre placebo, l'étude OMEGA-3D dirigée par le Pr François Lespérance - chef du département de psychiatrie du Centre Hospitalier de l'Université de Montréal (CHUM) - met en évidence l'efficacité de la prise d'oméga-3 sous forme de supplément comprenant 1g/j d'acide eicosapentanoïque (EPA) chez les patients souffrant de dépression majeure sans trouble d'anxiété (55% des patients). Cette efficacité, comparable à celle généralement observée avec des antidépresseurs, a été mesurée sur le produit OM3 équilibre émotionnel du laboratoire Vie et Santé. L'évaluation de la tolérance du traitement (profil d'effets secondaires) a également montré que les oméga 3 concentrés sont très bien tolérés par les patients.
Cette étude clinique multicentrique est la plus importante jamais réalisée sur l'efficacité des oméga-3 dans le traitement de la dépression majeure :
<< Les effets bénéfiques des oméga-3, et tout particulièrement de l'EPA, ont été mis en évidence par des travaux expérimentaux et dans de petites études cliniques, mais la faiblesse des effectifs et les différentes formulations et dosages ne permettaient ni de conclure, ni d'élaborer des recommandations pour la prescription d'oméga-3 chez les sujets dépressifs >>, explique le Pr. Lespérance. << Nous avions besoin d'un essai de plus grande ampleur, c'est ce qui nous a conduit à mettre en oeuvre cette étude >>.
Actualité de l'INSERM et de l'INRA : une carence en oméga 3 peut expliquer certains comportements dépressifs
Des chercheurs de l'Inserm (Institut national de la santé et de la recherche médicale) et de l'INRA associés à des chercheurs espagnols ont fait suivre à des souris un régime pauvre en acides gras Oméga 3. Ils ont découvert que des niveaux réduits d'oméga 3 diminuaient les fonctions des neurones impliqués dans le contrôle des comportements émotionnels.
Les auteurs estiment que leurs résultats apportent les premiers éléments biologiques permettant d'expliquer les corrélations observées entre régimes pauvres en Oméga 3, très répandus dans le monde industrialisé, et les troubles de l'humeur comme la dépression.
- Les détails de ce travail sont disponibles dans la version online de la revue Nature neuroscience, accessible à l'adresse : http://dx.doi.org/10.1038/nn.2736
- Le communiqué de presse de l'INSERM et de l'INRA est consultable à l'adresse suivante : https://files.me.com/smorelle/mj9tcm
Le point de vue des praticiens
Les résultats de l'enquête de la revue médicale JIM *, conduite à la suite de cette étude, ont permis de constater que près de 83 % des médecins généralistes et 79 % des psychiatres interrogés envisagent de prescrire une supplémentation en oméga-3 dans le cas d'une dépression si les preuves scientifiques sont suffisantes ; 3/4 d'entre eux associent déjà des mesures non médicamenteuses à la prise en charge de la dépression, comme la modification du régime alimentaire, en complément de la prise d'antidépresseurs.
La majorité des praticiens observe également une saisonnalité des épisodes dépressifs plus nombreux durant l'automne et l'hiver.
Malgré une littérature déjà riche sur le lien possible entre carence en acides gras polyinsaturés oméga-3 et dépression, les preuves scientifiques demeuraient insuffisantes. L'étude du Pr. Lespérance a permis de clarifier le rôle des oméga-3 dans la prise en charge de la dépression sans anxiété : l'amélioration significative des symptômes dépressifs, comparable à celle observée sous antidépresseurs, selon P. Astorg - INRA (Institut national de la recherche agronomique), illustre le bénéfice certain des oméga-3 dans le traitement de la dépression sans anxiété.
L'enquête du JIM montre de son côté que les médecins (psychiatres comme médecins généralistes) sont ouverts à des alternatives non médicamenteuses qui complètent l'arsenal thérapeutique, si elles répondent, toutefois, aux exigences de l' << evidence based medecine >>.
La Belgique compte plus de 10 % de sujets dépressifs au sein de sa population et près de 1,2 million de personnes susceptibles de connaître, au moins une fois, la dépression au cours de leur vie. De plus, le risque de récidive est accru chez les individus ayant déjà connu un premier épisode dépressif.
<< C'est souvent par une panoplie de traitements qu'on parvient à traiter la dépression, et nous savons maintenant que les suppléments d'EPA font partie des choix thérapeutiques disponibles et sûrs >>, conclut le Pr Lespérance.
* Consultez l'enquête du JIM en cliquant sur le lien suivant (ou en le copiant) : https://files.me.com/smorelle/ngctno
Plus d'informations sur le site : http://www.isodisnatura.com
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