Les prix des logements anciens à Paris et dans les quartiers historiques des grandes métropoles françaises devraient progresser de plus de 10% en 2011 par rapport à 2010, selon la note de conjoncture immobilière publiée mercredi par les Notaires de France.
"Le marché de Paris intra-muros et des quartiers historiques des grandes villes dynamiques de province, comme Lyon, Nantes, Bordeaux ou Montpellier, évoluerait au-delà de 10%", écrivent les notaires dans cette étude intitulée "Un début d'année 2011 dynamique mais après?".
Pour les notaires, la forte hausse des prix devrait également se poursuivre en 2011 dans la petite et la grande couronne de Paris, "toutefois avec une évolution inférieure à +10% sur l'année".
Dans le reste de la province, la hausse sera plus modérée qu'en 2010, se situant entre +3% et +5%, pronostiquent les notaires.
En moyenne, les prix des logements anciens en France devraient progresser de 3% à 6% en 2011, après une hausse l'an passé de 1,5% pour l'ensemble du territoire et un record de +15,7% à Paris, avait estimé le 6 janvier la Fédération nationale de l'immobilier (Fnaim, agents immobiliers).
En 2010, le marché de l'immobilier ancien a retrouvé ses volumes des années comprises entre 2000 et 2007, passant de 590.000 ventes en 2009 à près de 800.000, "l'investissement immobilier apparaissant plus sécurisant que l'investissement sur le marché financier", se félicitent les notaires.