(AOF / Funds) - "Ce début de mois est marqué par une série d'enquêtes PMI. L'indice chinois a été mitigé cette nuit et n'a eu que peu d'impact sur le marché des changes. Ce matin, le PMI manufacturier britannique était solide, de même que les PMI en zone euro. L'EUR/USD était soutenu. Mais l'attention devrait vite se focaliser sur l'indice ISM qui devrait confirmer l'accélération de la reprise économique aux Etats-Unis. Cela particulièrement après l'excellent Chicago PMI hier et la publication du Fed Quarterly Loan Survey montrant une hausse de la demande de prêt de la part des entreprises", note SG.
"Le consensus ayant sous-estimé l'ISM, le résultat pourrait être supérieur aux attentes et donc plus conforme à notre prévision. Mais la composante ayant le plus d'impact sera bien évidemment celle des prix payés, car elle pourrait légèrement modifier la perception du marché quant à la politique de la Fed, ce qui aura avant tout des répercussions sur l'USD/JPY."
"Comme beaucoup s'y attendaient, la RBA a maintenu ses taux inchangés à 4,75%, mais le communiqué n'a pas été aussi dovish que prévu. La RBA a déclaré qu'elle irait au delà de l'impact à court terme de l'inflation et des inondations sur la croissance, et resterait concentrée sur les perspectives à moyen terme, qui sont actuellement très favorables à l'économie. Cela nous incite à rester haussiers à long terme sur l'AUD, mais nous sommes actuellement prudents concernant les positions longues AUD dans la mesure où les tensions géopolitiques ne s'atténuent pas au Moyen-Orient."
"La crise en Egypte se poursuit et augmente progressivement le prix des risques extrêmes sur le marché des options, notamment le risque d'une forte hausse du pétrole sans que les actions se portent forcément bien. De nombreux swaps de corrélations ayant été vendus (par exemple entre le pétrole et l'EUR/USD, les actions et le pétrole ou l'or et l'EUR/USD), les market-makers sont exposés au risque de fortes variations de chacun de ces actifs. Le coût des options très en dehors de la monnaie devrait donc augmenter progressivement. Les risques géopolitiques s'intensifiaient encore après les manifestations en Egypte. En Syrie, les dirigeants locaux ont déjà promis des changements, tandis qu'en Iran l'opposition a désormais décidé de s'inspirer des manifestations égyptiennes."