Voici les réactions du PS, du PCF et du PRG à la situation de l'emploi qui a continué de se dégrader en France en 2010, le nombre des demandeurs d'emploi grimpant au-dessus des quatre millions:
- Alain Vidalies, secrétaire national PS au travail et à l'emploi. "2010: une année noire pour l'emploi". "Comment ce gouvernement ose-t-il encore soutenir que sa politique a eu un quelconque effet sur la crise? Comment peut-il poursuivre sa politique de suppression d'emploi public dans ce contexte? Comme peut-il encore croire que sa réforme des retraites n'aura pas un effet néfaste sur l'emploi des seniors, alors qu'en un an le chômage des plus de 50 ans a augmenté de 16,6%?". "Tous ses efforts pour précariser les salariés et détricoter le droit du travail connaissent eux des résultats édifiants, avec l'augmentation des emplois précaires et de l'emploi à temps partiel". (communiqué)
- Le PCF souligne "l'échec total de la politique gouvernementale" alors qu'"il y a un an, jour pour jour, Nicolas Sarkozy annonçait aux Français qu'ils verraient +reculer le chômage dans les semaines et les mois qui viennent+". "Baisse des coûts salariaux, exonérations massives des cotisations patronales, soutien sans faille à la croissance financière... Le résultat est sans appel, le nombre de plans de licenciements dans les entreprises depuis le début de la crise a été multiplié par deux". Pour le PCF, "éradiquer le chômage de masse exige de rompre avec la réduction des dépenses publiques et la chasse à l'emploi public, dictées par le FMI, la BCE et les gouvernements européens".
- Jean-Michel Baylet, président du Parti radical de gauche: "La lutte contre le chômage suppose une politique industrielle volontariste". "Les annonces ponctuelles de gros contrats industriels ou les déclarations sur les +relocalisations+ masquent mal l'absence d'une véritable stratégie de ré-industrialisation en France et le sous-investissement chronique dans le secteur manufacturier". "L'Etat +stratège+ doit donc retrouver son élan pour rebâtir un tissu industriel dynamique et innovant en France. Cela suppose à la fois une volonté et un financement. Actuellement, la majorité manque manifestement des deux!". (communiqué)