La CGT des ports et docks, qui appelle les agents du secteur à la grève à partir de vendredi, estime qu'ils sont "déterminés" à suivre le mouvement pour obtenir la prise de compte de la pénibilité de certains métiers dans les conditions de départ la retraite.
La grève s'annonce "forte" alors que le syndicat n'a pas eu de contact avec le gouvernement depuis son appel lancé lundi, a affirmé à l'AFP Tony Hautbois, secrétaire général de la puissante fédération syndicale.
En revanche, les organisations patronales Unim (manutention), UPF (ports de France) et Armateurs de France ont été reçues mercredi par les services du secrétaire d'Etat aux Transports, Thierry Mariani, pour "faire un point sur le dossier", a-t-on déclaré à son cabinet.
Les dockers sont appelés à faire grève vendredi toute la journée, et les agents portuaires de même samedi. Même répartition des rôles dimanche et lundi, comme cela a déjà été le cas la semaine dernière, ce qui avait fortement perturbé l'activité portuaire.
Le gouvernement a demandé à l'UPF, qui représente les sept Grands ports maritimes, dont l'Etat est l'actionnaire unique, de reprendre des négociations sur la pénibilité "dans le cadre défini par la loi de novembre 2010 portant réforme des retraites".
La CGT veut elle faire valider un accord trouvé fin octobre avec les organisations patronales, qui devait permettre des départs à la retraite quatre à cinq ans avant l'âge légal pour 5 à 6.000 travailleurs portuaires, avec un financement reposant sur la branche mais également sur des fonds publics.