Le titre Morgan Stanley progresse de 1,42% à 28,15 dollars aujourd'hui dans un marché américain en baisse. La banque américaine a publié un bénéfice net de 3,6 milliards de dollars sur l'ensemble de l'année 2010. Un chiffre qui se compare à une perte de 906 millions sur l'exercice précédent. Sur le seul quatrième trimestre, Morgan Stanley a enregistré un bénéfice net de 600 millions de dollars, en hausse de 60%. Ces performances s'expliquent notamment par la hausse des résultats dans l'activité de gestion de fortune.
Cette division a vu son bénéfice imposable bondir de 69% à 390 millions de dollars sur le quatrième trimestre.
Sur l'année écoulée, Morgan Stanley a tenté de réduire sa dépendance par rapport aux activités traditionnelles de banque d'investissement.
Le produit net bancaire a de son côté atteint 7,8 milliards de dollars au quatrième trimestre contre 6,8 milliards de dollars un an plus tôt.
Les chiffres publiés par Morgan Stanley tranchent avec les résultats dévoilés hier par Goldman Sachs. Cette dernière a enregistré une baisse de 37% de son bénéfice net sur l'exercice 2010 à 7,7 milliards de dollars.
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LE SECTEUR DE LA VALEUR
Finance - Banques
Deux changements importants vont avoir un impact sur l'avenir des banques françaises. Premièrement, elles vont être soumises à une nouvelle taxe dès l'année prochaine. La taxe bancaire, qui s'appliquera à une vingtaine de banques, établissements de crédit et entreprises d'investissement, abondera le budget de l'Etat à hauteur de 504 millions d'euros l'an prochain. A cela s'ajoutera une augmentation de la participation des établissements financiers au fonds de garantie des dépôts, à hauteur de 90 millions d'euros supplémentaires en 2011, 2012, puis 2013, soit 270 millions en tout. En 2013, les autorités estiment que plus de 1 milliard d'euros de recettes supplémentaires sera prélevé auprès des banques. De plus, de nouvelles normes prudentielles vont voir le jour avec la finalisation de l'accord Bâle III, applicable à l'HORIZON 2019. L'objectif est de relever de 2% à 7%, d'ici 2019, le ratio de solvabilité bancaire. Ce ratio rapporte les fonds propres d'un établissement à ses engagements dans l'économie. Plus il est élevé plus les prises de risques sont limitées.