La Bourse de Paris évoluait en baisse vendredi dans l'après-midi (-0,25%), toujours sous les 3.900 points, après une publication contrastée concernant le chômage et l'emploi aux Etats-Unis au mois de décembre.
A 15H20 (14H20 GMT), l'indice vedette perdait 9,76 points à 3.894,66 points dans un volume d'échanges faible de 1,669 milliard d'euros.
Dans le rouge depuis l'ouverture, la publication des chiffres de l'emploi a fait brutalement chuter l'indice mais ce dernier a petit à petit regagné une partie du terrain perdu.
Les chiffres, tant attendus par les investisseurs, ont instillé le doute sur les marchés. En effet, le taux de chômage des Etats-Unis est tombé en décembre à 9,4%, son plus bas niveau depuis mai 2009, malgré une hausse décevante des créations d'emplois.
Les analystes avaient anticipé une évolution inverse.
Dans le détail, le taux de chômage a chuté de 0,4 point par rapport à novembre alors que les analystes tablaient sur une baisse beaucoup moins marquée, de 0,1 point. La chute a eu lieu malgré des créations d'emplois en apparence insuffisantes (103.000 postes).
Du côté des valeurs, Lafarge enregistrait la plus forte baisse du CAC 40 en cédant 2,38% alors que Nomura a abaissé sa recommandation sur le titre à "alléger" contre "acheter".
Parmi les rares hausses au sein du CAC 40, le secteur automobile très recherché depuis le début de l'année progressait encore. Peugeot prenait 2,42% à 31,74 euros et Renault 1,77% à 47,65 euros.
Bureau Veritas s'adjuge près de 4,17% à 56,51 euros grâce également à un relèvement de recommandation de JPMorgan, qui est passé à "surpondérer" contre "neutre".
Hermès (+2,93% à 159,60 euros) rebondit après avoir cédé 1,90% la veille, en raison de l'autorisation donnée aux héritiers de Thierry Hermès à ne pas lancer d'OPA face à l'offensive de LVMH (-1,68% à 119,85 euros).