Le groupe américain d'habillement gap a réalisé des ventes stables à 2 milliards de dollars en décembre. Sur une base comparable, c'est-à-dire en prenant seulement en compte les magasins ouverts depuis au moins un an, le chiffre d'affaires est en repli de 3%, à comparer avec une hausse de 2% un an plus tôt. Le chiffre d'affaires de Gap Amérique du Nord a reculé de 8%, celui de Old Navy Amérique Nord de 2% tandis que celui de Banana Republic Amérique du Nord a progressé de 1% à données comparables. A l'international, les ventes ont baissé de 4%.
GAP a réitéré sa prévision d'un bénéfice par action annul compris entre 1,77 et 1,82 dollar.
AOF - EN SAVOIR PLUS
LE SECTEUR DE LA VALEUR
Distribution spécialisée
Selon l'Institut Français de la mode (IFM), les ventes d'habillement sur internet ne cessent de se développer. A fin juin, elles ont bondi de 30% sur un an. Elles représentent désormais 8,6% du marché français de l'habillement. De plus en plus d'acteurs développent leur site de ventes : le dernier en date est l'enseigne Zara. Néanmoins, la mode féminine étant vendue sur Internet à un prix qui est 11% inférieur en moyenne au reste du marché, se pose le problème de la viabilité des points de vente classiques. L'essor de la commande par Internet représente un changement important pour les acteurs de la vente par correspondance (VPC). Selon le président de Redcats, entre 70% et 80% du chiffre d'affaires du groupe est désormais réalisé en ligne. La possibilité de faire du shopping depuis un téléphone mobile devrait encore accélérer cette mutation. Ainsi environ 600.000 applications I-Phone pour le site Vente-Privée.com auraient été téléchargées depuis son lancement en juin. Grâce à Internet, certains experts estiment que, d'ici à 5 ans, la vente à distance devrait peser au moins 15% à 20% des ventes d'habillement en France.