La Bourse de Paris était nettement dans le rouge lundi matin, le CAC 40 cédant 1,34%, sur un marché soumis à une forte volatilité et refroidi par la décision de la Chine de relever ses taux.
A 09H29 (08H29 GMT), l'indice vedette perdait 52,55 points à 3.847,84 points, après une ouverture en légère baisse.
Vendredi, il avait reculé de 0,28%.
Le marché parisien digérait lundi matin la remontée d'un quart de point des taux de prêts et de dépôts, décidée par les autorités chinoises ce week-end.
Cette mesure a été prise pour enrayer la spéculation immobilière et l'inflation. Il s'agit de la deuxième hausse des taux chinois en trois mois.
"Cette remontée des taux n'est selon nous pas une surprise (...) . Les six remontées successives des réserves obligatoires des banques chinoises cette année n'ont pas permis la réduction significative des octrois de prêts recherchée, ni la baisse de la spéculation immobilière, ni l'accalmie de l'inflation", estime François Duhen, directeur de la stratégie au CM-CIC Securities.
Hormis cette annonce, aucun élément ne venait animer le marché, qui attend la réouverture de Wall Street (fermé vendredi) pour retrouver un peu d'entrain.
La faiblesse des volumes contribuait en outre à favoriser la volatilité du marché, qui a perdu près de 1,50% en tout début de séance.
Hormis Vallourec (+0,11% à 79,19 euros), toutes les valeurs du CAC 40 étaient dans le rouge.
Les bancaires étaient à la peine comme Société Générale (-1,48% à 41,51 euros), BNP Paribas (-1,33% à 48,94 euros) et Crédit Agricole (-1,03% à 9,67 euros). Hors CAC 40, Dexia perdait 2,28% à 2,65 euros.
Accor reculait de 1,39% à 33,13 euros alors que des pourparlers sont en cours autour du capital de Lucien Barrière, détenu à 49% par le groupe hôtelier. L'introduction en Bourse de Lucien Barrière avait été annulée.
Total, première capitalisation du CAC 40, perdait 1,61% à 39,80 euros.