Plus de la moitié des maires s'attendent à une baisse de leur pouvoir fiscal, après la suppression de la taxe professionnelle (TP) qui constituait leur principale ressource, selon un sondage CSA réalisé pour l'Association des maires de France (AMF) et la Banque populaire/Caisse d'épargne, à l'occasion du salon des maires.
53% des maires et 55% des présidents d'intercommunalités répondent qu'ils vont "subir une perte de pouvoir" fiscal du fait de la réforme, contre 5% des maires et 10% des présidents d'intercommunalités qui estiment qu'ils vont "bénéficier davantage de pouvoir fiscal". Les autres ne se prononcent pas ou répondent ni l'un ni l'autre.
Interrogés sur les perspectives d'évolution en matière de fiscalité directe, plus de 60% des maires et 80% des présidents envisagent de maintenir la pression fiscale à un niveau constant.
Pour les maires, le développement des investissements reste une ambition prioritaire (56% contre 52% en 2009 et 42% en 2008). Cette tendance est plus marquée dans les petites communes, 57% des maires des communes de moins de 2.000 habitants et 77% des maires de villes de 10.000 à 20.000 habitants prévoyant une progression de leurs investissements.
Sondage réalisé par téléphone du 23 août au 3 septembre auprès d'un échantillon représentatif de 509 maires et 101 présidents d'intercommunalités.