La Bourse de Paris continuait de reculer mardi en fin de matinée, le CAC 40 perdant 1,67%, dans un marché inquiet d'un possible resserrement monétaire en Chine et de la situation financière de l'Irlande.
A 12H32 (11H32 GMT), l'indice parisien perdait 64,52 points à 3.799,72 points dans un volume d'échanges de 1,066 milliard d'euros.
Après un léger rebond lundi, le marché parisien est reparti à la baisse, les investisseurs craignant que Pékin ne mette en place des mesures de restrictions budgétaires qui pourraient peser à terme sur la croissance mondiale.
La situation de l'Irlande et les inquiétudes plus générales sur les dettes des pays les plus fragiles de la zone euro pesaient également.
Les ministres des Finances de la zone euro se réunissent cet après-midi à Bruxelles et devraient évoquer la situation de ces pays, sur fond d'inquiétudes pour la stabilité financière de l'ensemble de la zone euro.
Ce contexte très macroéconomique a éclipsé la publication du Zew, l'indicateur de confiance des milieux d'affaires allemands. Le baromètre s'est établi à 1,8 point en novembre contre -7,2 points en octobre, alors que les économistes s'attendaient à une hausse plus faible.
Dans l'après-midi, sera publiée la production industrielle américaine pour le mois d'octobre.
Les valeurs liées aux matières premières, corrélées aux informations provenant de Chine, reculaient fortement: ArcelorMittal perdait 3,90% à 24,51 euros, soit la plus forte baisse du CAC 40, et Total 2,25% à 38,87 euros.
Les bancaires étaient encore à la peine, comme Crédit Agricole (-2,73% à 11,21 euros), Société Générale (-2,98% à 41,33 euros) et BNP Paribas (-2,00% à 52,33 euros). Natixis lâchait 3,63% à 3,93 euros.
Vivendi perdait 2,68% à 19,84 euros après un résultat net conforme aux attentes du marché, mais une déception sur SFR.
Quelques valeurs défensives (les moins sensibles à la conjoncture) tiraient leur épingle du jeu, comme Alcatel-Lucent (+1,24% à 2,19 euros), Carrefour (+0,13% à 38 euros) et EDF (+0,16% à 32,74 euros).
Hors CAC 40, le titre de l'éditeur français de jeux vidéo Ubisoft s'effondrait (-20,51% à 7,66 euros), après avoir creusé ses pertes à 89,8 millions d'euros lors du semestre achevé fin septembre.