La pénurie de carburants restait à un niveau inchangé dimanche au deuxième jour des vacances scolaires de la Toussaint, les régions de l'Ouest et l'Ile-de-France étant les plus touchées, a indiqué le ministère de l'Energie, sans fournir de chiffre global.
"La situation est toujours un peu la même qu'hier. En Ile-de France, on avait 35% de stations à sec ou en manque d'au moins un produit, et dans l'Ouest, un petit tiers environ des stations qui posent de réelles difficultés", a indiqué à l'AFP une porte-parole du ministère.
Sept départements (Eure, Calvados, Loire-Atlantique, Indre-et-Loire, Val-de-Marne, Oise, Allier) étaient toujours à court de carburant, "même si la situation est un peu meilleure" dans l'Oise, a-t-elle ajouté. La veille le ministre de l'Energie Jean-Louis Borloo avait fait état d'à "peu près une pompe sur deux d'approvisionnées" dans ces départements.
"Dans les zones Est, Sud-ouest, Nord et Sud, environ 10 et 15% des pompes sont à sec", a encore indiqué la porte-parole.
Quant aux autoroutes, "sur les 336 qui dépendent du grand réseau, il y a en avait cinq fermées et une dizaine en difficultés samedi", a-t-elle rappelé.
M. Borloo avait samedi appelé à la reprise du travail dans les 12 raffineries toujours à l'arrêt, affirmant que le pays était "passé à côté d'une crise d'une extrême gravité".
Selon les sites internet sur le prix des carburants, devenus le point de ralliement des automobilistes à la recherche de stations ouvertes ces derniers jours, un peu plus d'un tiers des stations étaient encore à court de carburant.
Le site Zagaz faisait état de 32% des stations encore en pénurie dimanche d'un ou plusieurs carburants, dont 66% dans la région centre et 54% en Ile-de-France
Selon le site Carbeo.com, 4.186 stations services (sur 12.300) sont actuellement signalées fermées ou en rupture d'approvisionnement.