L'ouest de la France, en particulier la Bretagne, et la région parisienne étaient les principaux points noirs samedi matin sur le front des carburants avec plus d'un tiers des stations-service à sec, a-t-on appris auprès du ministère de l'Energie.
La situation s'est détendue en revanche dans le nord et dans la moitié sud, où un peu plus d'une station sur dix seulement sont toujours en panne, selon le cabinet du ministre Jean-Louis Borloo, qui parle de "nette amélioration" sur l'ensemble du territoire sans donner de moyenne nationale.
"Dans la zone Ouest, il y a 38% de stations à sec", a indiqué à l'AFP une porte-parole du ministère.
Elle a confirmé pour l'Ile-de-France un chiffre de 35%, avancé un peu plus tôt par le secrétaire d'Etat aux Transports, Dominique Bussereau. Ce chiffre est en régression par rapport à vendredi, où 41% des stations de la région parisienne étaient vides.
Pour les zones "est, sud-ouest, nord et sud", la proportion de stations à sec n'est plus que "de 10 à 15%", selon les données recueillies samedi matin par la cellule de crise du ministère.
"On a constaté que les gens commencent à reprendre leurs habitudes de consommation. Ils ne se précipitent plus pour faire le plein par peur du manque", a indiqué la porte-parole.
Auparavant, le secrétaire d'Etat aux Transports Dominique Bussereau avait assuré sur Europe 1 que l'approvisionnement en carburants du réseau autoroutier français était "parfait" pour les départs en vacances de la Toussaint.
"Le réseau autoroutier est très bien approvisionné sur l'ensemble du pays (...) Les autoroutes, c'est parfait", a-t-il déclaré, en appelant les automobilistes qui se dirigent vers le sud de la France à ne pas faire de "pleins de précaution" sur le réseau.