TomTom cède désormais 0,92% à 6,01 euros à la Bourse d'Amsterdam après avoir perdu près de 6% durant les premiers échanges. Le spécialiste des outils d'aide à la navigation a présenté des résultats trimestriels décevants. Il a cependant maintenu ses objectifs 2010 d'un chiffre d'affaires et d'un bénéfice par action globalement inchangés par rapport à 2009. Le groupe est pourtant confronté à ENVIRONNEMENT difficile alors que les services de géolocalisation gratuits se développent avec le boom des smartphones.
Au troisième trimestre, le groupe a réalisé un bénéfice net de 19 millions d'euros, en repli de 37%, et un résultat opérationnel de 55 millions d'euros, en déclin de 21%. Les analystes interrogés par Reuters étaient plus optimistes, visant en moyenne un bénéfice net de 25,1 millions d'euros. Le chiffre d'affaires a pourtant progressé de 3% à 375 millions d'euros. Son activité a été soutenue par ses produits destinés aux automobiles qui ont enregistré une croissance de 48%.
« Notre activité grand public a enregistré une bonne performance dans un marché amorphe grâce aux gains de parts de marché, au ralentissement de la baisse des prix et à l'augmentation de la contribution des ventes d'abonnement et de services », a commenté le directeur général du groupe, Harold Goddijn. Le chiffre d'affaires de cette activité est resté stable à 293 millions d'euros.
AOF - EN SAVOIR PLUS
LE SECTEUR DE LA VALEUR
Automobile - Equipementiers
Les prévisions des fabricants de pneumatiques sont bonnes pour l'année 2010. Bridgestone prévoit un profit net de 91 milliards de yens. Michelin se déclare optimiste car la hausse des cours des matières premières, si elle devait se poursuivre, devrait être compensée par des hausses de prix. Pirelli a, lui, revu à la hausse ses objectifs pour l'ensemble de l'année. Même optimisme chez les autres équipementiers : la plupart d'entre eux considèrent qu'ils sont sortis de la crise. Faurecia, le numéro un français du secteur, considère que la situation risque d'être encore difficile en Europe au second semestre. Toutefois il compte reprendre ses dépenses d'investissements et de R&D sur un HORIZON de deux-trois ans. Quant à Plastic Omnium, il affirme que la moitié des équipementiers est sortie de la crise, mais que les autres doivent faire attention aux problèmes de liquidité.