Partis du Fouquet's, une vingtaine de députés et de sénateurs communistes ont descendu mercredi les Champs-Elysées pour apporter à l'Elysée des milliers de pétitions contre la réforme des retraites.
Sénateurs et députés, ceints de leur écharpe tricolore, ont transporté leurs pétitions --plus de 200.000 selon le PCF-- et leurs cartes postales "Assez Sarko, nous ne lâcherons pas", dans des sacs postaux placés sur quatre diables.
Aussi présent, le secrétaire national du PCF, Pierre Laurent, a expliqué que le choix du Fouquet's, lieu où Nicolas Sarkozy avait fêté en 2007 son élection, était bien évidemment "symbolique" et qu'il fallait "porter la voix des gens" dont la majorité, selon lui, ne veut pas de la réforme des retraites.
"On veut nous enfermer dans quelques aménagements minimes", a expliqué de son côté, Nicole Borvo, chef de file des sénateurs communistes et du Parti de gauche (CRC-SPG), alors que l'examen du texte a débuté mardi au Sénat.
Les parlementaires ont déposé leurs diables devant l'Elysée et un garde du Palais est venu prendre les sacs postaux pour les porter à l'intérieur.
Depuis la rentrée, les parlementaires communistes ont multiplié les coups d'éclat contre cette réforme: apporter les pétitions au gouvernement en pleine séance de questions d'actualité à l'Assemblée, défilé sur le Pont de la Concorde avec les salariés, ou encore pancarte brandie mardi au Sénat.