Les lycéens de l'UNL et de la Fidl et les étudiants de l'Unef ont appelé vendredi à participer aux manifestations du 2 et du 12 octobre contre la réforme des retraites, dans des communiqués distincts.
Au lendemain d'une journée de mobilisation contre la réforme des retraites, les syndicats ont appelé vendredi à deux nouvelles journées de manifestations, le samedi 2 octobre dans toute la France, puis une journée de grèves et de manifestations le mardi 12 octobre.
Dans un communiqué, l'UNL, premier syndicat lycéen, "appelle les lycéens à organiser des assemblées générales et des réunions d'information dans tous les lycées, en vue de la mobilisation du 2 octobre". Son président Antoine Evennou a précisé à l'AFP appeler également à la journée du 12.
"Les jeunes sont les premiers concernés par cette réforme et en payeront directement les conséquences si elle est appliquée", écrit l'UNL, qui estime que les cortèges jeunes ont "doublé ou triplé" jeudi par rapport à la journée du 7 septembre.
La Fidl, de son côté, "appelle les lycéens à descendre de plus en plus nombreux dans la rue le samedi 2 octobre et le mardi 12 octobre (...) pour montrer leur détermination à ne pas être la génération sacrifiée" de la réforme. Elle annonce aussi la tenue d'assemblées générales lycéennes.
Quand à l'Unef, premier syndicat étudiant, il "appelle à l'amplification de la participation des jeunes aux prochaines journées d'actions", en particulier les 2 et 12 octobre", a confirmé son président Jean-Baptiste Prévost.
D'ici là, l'Unef invite les étudiants à "se réunir en assemblées générales dans les universités et à organiser des actions (happenings, tracts, etc...) afin de convaincre les jeunes de la nécessité de se mobiliser".
Pour les jeunes, cette réforme est une "double peine: elle leur ferme aujourd'hui un peu plus les portes de l'emploi et elle va les maintenir plus longtemps au travail demain pour pouvoir toucher une retraite à taux plein", selon l'Unef.
"Il y a quelque chose qui est en train de naître. Le gouvernement a intérêt à faire attention dans les jours qui viennent. La réforme est particulièrement refusée par les jeunes", a assuré Antoine Evennou.