Le gouvernement est ouvert à d'éventuels amendements des sénateurs sur la question de la pénibilité dans la réforme des retraites, a confirmé mercredi sur LCI le secrétaire d'Etat à la Fonction publique Georges Tron
"La façon d'apprécier la pénibilité, la façon de tracer des marques d'exposition, éventuellement de voir comment on les identifie, y compris quand le salarié n'est plus au travail, le rôle de la médecine du travail, voilà toute une série de choses sur lesquelles les sénateurs pourront faire avancer les choses", a-t-il dit.
Nicolas Sarkozy a promis mercredi aux sénateurs UMP, qu'il recevait à déjeuner, qu'il leur restait encore un peu de "marge" pour amender le projet de loi sur la réforme des retraites voté par l'Assemblée nationale, ont rapporté des participants.
Le chef de l'Etat a répondu à un sénateur que "nous aurons un petit peu de marge au Sénat, sans doute pour aller un petit plus loin pourquoi pas sur la pénibilité (...) c'est ouvert", a confirmé à l'issue du déjeuner son collègue des Bouches-du-Rhône Bruno Gilles.
Par ailleurs, Georges Tron a estimé que le gouvernement devra renforcer son effort de pédagogie, et "éventuellement voir si on peut satisfaire sur tel ou tel point les syndicats" après la journée de mobilisation du 23 septembre, a-t-il ajouté.