Information réglementée* - Bruxelles, Paris, 6 août 2010 - 7h00
Bénéfice net de EUR 248 millions au 2e trimestre 2010
Accélération de la réduction du bilan
Progrès significatifs sur le front de la liquidité
Faits marquants
Bénéfice net de EUR 248 millions au 2e trimestre 2010 Amélioration de la situation de liquidité permettant une sortie complète de la garantie des États fin juin 2010 |
· La dynamique commerciale des activités de banque de détail se confirme - La réduction du bilan demeure une priorité : EUR 20,3 milliards d'actifs vendus au 2 août 2010 Ratios de solvabilité solides |
· La diminution du coût du risque au sein des métiers principaux** (10 points de base par rapport à 13 points de base au 1er trimestre 2010) et de la division Legacy (EUR -88 millions) se poursuit - L'exécution du programme de financement « wholesale » à long terme dépasse l'objectif fixé pour l'année 2010 : EUR 37,9 milliards levés au 23 juillet 2010 - Ratio « Tier 1 » de 12,2 % et ratio « core Tier 1 » de 11,3 % |
· - Le besoin de financement à court terme est réduit de EUR 22 milliards au 1er semestre 2010 - La capacité de résistance de Dexia à une dégradation de la situation macroéconomique est confirmée par le stress test mené par le CEBS |
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Bénéfice net de EUR 248 millions au 2e trimestre 2010 Amélioration de la situation de liquidité permettant une sortie complète de la garantie des États fin juin 2010 |
· La dynamique commerciale des activités de banque de détail se confirme - La réduction du bilan demeure une priorité : EUR 20,3 milliards d'actifs vendus au 2 août 2010 Ratios de solvabilité solides |
· La diminution du coût du risque au sein des métiers principaux** (10 points de base par rapport à 13 points de base au 1er trimestre 2010) et de la division Legacy (EUR -88 millions) se poursuit - L'exécution du programme de financement « wholesale » à long terme dépasse l'objectif fixé pour l'année 2010 : EUR 37,9 milliards levés au 23 juillet 2010 - Ratio « Tier 1 » de 12,2 % et ratio « core Tier 1 » de 11,3 % |
· - Le besoin de financement à court terme est réduit de EUR 22 milliards au 1er semestre 2010 - La capacité de résistance de Dexia à une dégradation de la situation macroéconomique est confirmée par le stress test mené par le CEBS |
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Bénéfice net de EUR 248 millions au 2e trimestre 2010 Amélioration de la situation de liquidité permettant une sortie complète de la garantie des États fin juin 2010 |
· La dynamique commerciale des activités de banque de détail se confirme - La réduction du bilan demeure une priorité : EUR 20,3 milliards d'actifs vendus au 2 août 2010 Ratios de solvabilité solides |
· La diminution du coût du risque au sein des métiers principaux** (10 points de base par rapport à 13 points de base au 1er trimestre 2010) et de la division Legacy (EUR -88 millions) se poursuit - L'exécution du programme de financement « wholesale » à long terme dépasse l'objectif fixé pour l'année 2010 : EUR 37,9 milliards levés au 23 juillet 2010 - Ratio « Tier 1 » de 12,2 % et ratio « core Tier 1 » de 11,3 % |
· - Le besoin de financement à court terme est réduit de EUR 22 milliards au 1er semestre 2010 - La capacité de résistance de Dexia à une dégradation de la situation macroéconomique est confirmée par le stress test mené par le CEBS |
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** Banque de détail et commerciale, Public and Wholesale Banking et Asset Management and Services.
M. Jean-Luc Dehaene, président du conseil d'administration, a déclaré : " Le groupe a poursuivi la mise en oeuvre de son plan de transformation à un rythme soutenu tout au long du trimestre. La cession des actifs non stratégiques est restée prioritaire pour le groupe, qui renforce ainsi l'engagement de cession d'actifs prise envers la Commission européenne. Les efforts engagés depuis fin 2008 ont permis au groupe de s'affranchir complètement de la garantie des États au 30 juin 2010, soit quatre mois avant l'échéance formelle. "
M. Pierre Mariani, administrateur délégué et président du comité de direction, a déclaré : " Dexia affiche une nouvelle fois de bons résultats, caractérisés par une dynamique commerciale soutenue des activités de banque de détail et une poursuite de la baisse du coût du risque, supportée tant par les métiers " core " que par la Legacy Division. La capacité de nos franchises commerciales à générer des bénéfices nous a permis d'accélérer le processus de réduction du bilan. La solvabilité du groupe demeure solide et les résultats du stress test du CEBS confortent notre opinion selon laquelle le groupe dispose de la solidité financière nécessaire pour résister à des conditions macroéconomiques défavorables. "
* Dexia est une société cotée. Ce communiqué contient de l'information soumise aux prescriptions légales en matière de transparence des entreprises cotées en Bourse.
Lors de sa réunion du 5 août 2010, le conseil d'administration a approuvé les résultats de Dexia pour le 2e trimestre et le 1er semestre 2010.
Compte de résultats comptable 2T et 1S 2010 et point d'avancement sur le plan de transformation
En EUR millions | 2T09** | 1T10** | 2T10 | Var. 2T10/ 2T09 | Var. | 1S09** | 1S10 | Var. | |
2T10/ 1T10 | 1S10/ | ||||||||
1S09 | |||||||||
Revenus | 1 642 | 1 491 | 1 371 | -16,5 % | -8,0 % | 3 333 | 2 862 | -14,1 % | |
Coûts | -875 | -884 | -874 | -0,1 % | -1,1 % | -1 771 | -1 758 | -0,7 % | |
Résultat brut d'exploitation | 767 | 607 | 497 | -35,2 % | -18,1 % | 1 562 | 1 104 | -29,3 % | |
Coût du risque | -328 | -265 | -126 | -61,6 % | -52,5 % | -737 | -391 | -46,9 % | |
Autres dépréciations et provisions pour litiges juridiques** | -35 | -17 | -135 | x3,9 | x7,9 | -23 | -152 | x6.6 | |
Résultat avant impôts | 404 | 325 | 236 | -41,6 % | -27,4 % | 802 | 561 | -30,0 % | |
Charge d'impôts | -83 | -90 | 30 | n.s. | n.s. | -193 | -60 | -68,9 % | |
Résultat net | 321 | 235 | 266 | -17,1 % | +13,2 % | 609 | 501 | -17,7 % | |
Intérêts minoritaires | 38 | 19 | 18 | -52,6 % | -5,3 % | 75 | 37 | -50,7 % | |
Résultat net part du groupe | 283 | 216 | 248 | -12,4 % | +14,8 % | 534 | 464 | -13,1 % | |
Rendement des fonds propres*** | 6,3 % | 4,6 % | 5,3 % | 6,0 % | 5,0 % | ||||
Bénéfice par action | 0,15 | 0,12 | 0,13 | 0,29 | 0,25 |
* FSA Insurance déconsolidé depuis le 2e trimestre 2009.
** Les provisions pour litiges juridiques étaient précédemment comptablisées dans les revenus (autres résultats nets d'exploitation).
*** Le rapport entre le résultat net part du groupe et la moyenne pondérée des fonds propres de base.
Résultats comptables du groupe Dexia pour le 2e trimestre 2010 : bénéfice net de EUR 248 millions
Au 2e trimestre 2010, les revenus s'établissent à EUR 1 371 millions, en baisse de 8,0 % par rapport au 1er trimestre, caractérisé par des plus-values de cession plus importantes (EUR 153 millions contre EUR 98 millions au 2e trimestre 2010). Les revenus cumulés des métiers principaux augmentent de 4 % par rapport au 1er trimestre 2010 (-1,4 % hors plus-value sur la vente de SPE enregistrée au niveau du métier Public and Wholesale Banking). Les revenus du Group Center pour le 2e trimestre 2010 bénéficient de la plus-value de cession de EUR 29 millions sur Dexia Épargne Pension (DEP) et de résultats liés aux taux de change pour un montant de EUR 25 millions. Les revenus de la Legacy Division sont en baisse de 80 % par rapport au 1er trimestre 2010 qui incluait une plus-value de EUR 153 millions sur la vente des actions ordinaires d'Assured Guaranty Ltd.
Suite aux mesures de réduction des frais généraux, les coûts diminuent de 1,1 % par rapport au 1er trimestre 2010 et restent stables par rapport au 2e trimestre 2009 à EUR 874 millions, malgré des taux de change CAD et TRY versus EUR défavorables et des coûts liés au développement commercial en Turquie.
Le coût du risque s'élève à EUR 126 millions, en baisse de 52,5 % par rapport au 1er trimestre 2010. Cette diminution importante s'explique principalement par une amélioration du risque de crédit en Turquie (en recul de EUR 17 millions par rapport au 1er trimestre 2010), de moindres dépréciations au sein du portefeuille Financial Products (en recul de EUR 40 millions par rapport au 1er trimestre 2010) et par une reprise de provisions sur ABS (EUR 40 millions), faisant suite à des cessions et à l'amortissement naturel du portefeuille.
Les autres dépréciations et provisions pour litiges juridiques s'établissent à EUR 135 millions et comprennent une provision de EUR 138 millions constituée pour couvrir le risque potentiel lié au litige Ritro en Slovaquie. Dexia a fait appel du jugement rendu le 17 mai dernier par le tribunal de première instance de Bratislava, condamnant sa filiale Dexia banka Slovensko (DBS) à payer EUR 138 millions à la suite d'une plainte introduite par un client professionnel en 2008. Dexia considère que cette plainte est infondée mais a néanmoins constitué une provision pour couvrir ce risque potentiel.
Le résultat avant impôts s'élève à EUR 236 millions au 2e trimestre 2010, en recul de 27,4 % par rapport au 1er trimestre 2010.
La charge d'impôts intègre un impact positif de EUR 119 millions lié à des impôts différés à l'actif sur des différences temporelles au sein du portefeuille Financial Products, ce qui explique le montant positif de taxes (EUR +30 millions) enregistré au 2e trimestre 2010 (voir explications dans le paragraphe consacré à la Division LPM/Portefeuille Financial Products).
Considérant l'ensemble de ces facteurs, le résultat net part du groupe s'établit à EUR 248 millions au 2e trimestre 2010, contre EUR 216 millions au 1er trimestre 2010 et EUR 283 millions au 2e trimestre 2009.
Le résultat net part du groupe s'élève à EUR 464 millions pour le 1er semestre 2010, contre EUR 534 millions au 1er semestre 2009.
Nouveaux progrès du plan de transformation
La mise en oeuvre du plan de restructuration du groupe est conforme à l'engagement pris envers la Commission européenne et de nouveaux progrès ont été réalisés au cours du 2e trimestre 2010.
Comme annoncé le 1er juin 2010, le groupe a conclu un accord avec EDF sur la vente de sa participation de 6,13 % dans SPE, une entreprise active dans le secteur énergétique en Belgique. La plus-value de cession liée à cette transaction s'élève à EUR 69 millions après impôts. La vente de DEP a également été finalisée le 30 avril 2010, générant une plus-value de EUR 29 millions après impôts. Dexia a également conclu un accord avec Network Research Belgium sur la vente de sa participation de 51 % dans Adinfo, une société active dans le domaine des services informatiques aux administrations locales belges. La plus-value liée à cette transaction est estimée à EUR 13 millions et devrait être enregistrée au 3e trimestre 2010 sous réserve de l'approbation de l'Autorité belge de la concurrence.
Ces trois transactions s'inscrivent dans le cadre de l'accord conclu en février 2010 avec la Commission européenne, qui prévoyait la vente de DEP pour le 30 juin 2010 et la cession des participations du groupe dans SPE et dans Adinfo au 31 décembre 2010.
La réduction du bilan reste une priorité majeure pour le groupe. Malgré la volatilité et la faible liquidité des marchés, EUR 16,8 milliards d'obligations et EUR 3,5 milliards de prêts non stratégiques au secteur public ont été vendus entre fin décembre 2009 et le 2 août 2010 avec un impact total de EUR 122,4 millions sur le compte de résultats. Ce chiffre de vente d'actifs excède déjà le montant de EUR 18,2 milliards d'obligations et de prêts cédés sur l'ensemble de l'année 2009. Les obligations vendues en 2010 avaient une maturité moyenne de 5,6 ans.
Le 30 juin 2010, le groupe a annoncé que, compte tenu de l'amélioration de sa situation de liquidité et en accord avec ses engagements pris à l'égard de la Commission européenne, il cessait d'émettre de la dette garantie quatre mois avant l'échéance formelle du 30 octobre 2010.
Enfin, grâce à la réduction de voilure sur les activités de marché initiée fin 2008 (arrêt du trading pour compte propre et division par deux de la VaR), la forte volatilité observée au dernier trimestre n'a pas eu d'impact significatif sur les résultats du groupe.
Résultats par division
Core Division
En EUR millions | 2T09* | 1T10* | 2T10 | Var. 2T10/ 2T09 | Var. | 1S09* | 1S10 | Var. | |||||
2T10/ 1T10 | 1S10/ | ||||||||||||
1S09 | |||||||||||||
Revenus | 1 371 | 1 179 | 1 311 | -4,4 % | +11,2 % | 2 502 | 2 490 | -0,5 % | |||||
Coûts | -846 | -855 | -845 | n.s. | -1,1 % | -1 677 | -1 700 | +1,3 % | |||||
Résultat brut d'exploitation | 526 | 324 | 465 | -11,5 % | +43,4 % | 825 | 790 | -4,3 % | |||||
Coût du risque | -213 | -106 | -55 | -74,0 % | -47,9 % | -296 | -161 | -45,5 % | |||||
Autres dépréciations et provisions pour litiges juridiques* | -34 | -16 | -135 | x4,0 | x7,9 | -23 | -152 | x6,6 | |||||
Résultat avant impôts | 279 | 202 | 275 | -1,6 % | +35,9 % | 507 | 477 | -6,0 % | |||||
* Les provisions pour litiges juridiques étaient précédemment comptabilisées dans les revenus (autres résultats nets d'exploitation).
Conformément à la segmentation analytique introduite au 1er trimestre 2010, la Core Division inclut les contributions des métiers Banque de détail et commerciale, Public and Wholesale Banking, Asset Management and Services et Group Center.
Les plus-values de cession réalisées sur les ventes de SPE (EUR 69 millions) et de DEP (EUR 29 millions) clôturées au 2e trimestre 2010 sont comptabilisées dans la Core Division.
Au 2e trimestre 2010, le résultat avant impôts de la Core Division s'élève à EUR 275 millions contre EUR 202 millions au 1er trimestre 2010 (+35,9 %) et EUR 279 millions au 2e trimestre 2009 (-1,6 %). Les revenus augmentent de 11,2 % par rapport au 1er trimestre 2010 et de 2,9 % en excluant les plus-values sur SPE et DEP. Conséquence du plan de réduction des coûts, ces derniers diminuent de 1,1 % par rapport au 1er trimestre, malgré un impact négatif lié au change et aux coûts de développement commercial en Turquie. Le coût du risque diminue de 47,9 % principalement grâce à DenizBank. Les autres dépréciations et provisions pour litiges juridiques sont influencées par la constitution d'une provision de EUR 138 millions destinée à couvrir le risque potentiel lié au litige Ritro en Slovaquie.
Le résultat avant impôts s'établit à EUR 477 millions au 1er semestre 2010, contre EUR 507 millions au 1er semestre 2009.
Banque de détail et commerciale
(Voir compte de résultats du métier en annexe)
La Banque de détail et commerciale enregistre à nouveau de bons résultats au 2e trimestre 2010. Ils s'expliquent principalement par un mix de dépôts favorable et une croissance des volumes combinés à une bonne maîtrise des coûts en Belgique et au Luxembourg et à une activité commerciale soutenue et une amélioration de la qualité des actifs en Turquie (le coût du risque a diminué de plus de moitié depuis le pic de décembre 2009).
Fin juin 2010, le total des avoirs de la clientèle s'élève à EUR 134 milliards, en augmentation de 7 % par rapport à fin juin 2009 grâce à une croissance des dépôts (+10 %) et des réserves techniques d'assurance vie (+7 %). EUR 8 milliards de dépôts ont été collectés depuis juin 2009 (dont EUR 2,5 milliards pour le seul 2e trimestre 2010), pour un montant total de EUR 87 milliards. Les avoirs hors bilan sont pratiquement stables par rapport à juin 2009, à EUR 47 milliards, les flux de vente enregistrés au niveau des organismes de placement collectif étant compensés par une reprise de l'activité d'assurance vie de la branche 21. Les crédits à la clientèle s'élèvent à EUR 54 milliards à fin juin 2010, en hausse de 9 % par rapport à juin 2009 et de 4 % par rapport à fin mars 2010, soutenus par les crédits à l'investissement et aux entreprises.
- En Belgique, le déploiement du nouveau modèle de distribution est en bonne voie et une nouvelle approche en matière de conseils en investissements a été lancée en juin. Le niveau de satisfaction des clients de Dexia s'est amélioré au cours du 2e trimestre 2010 qui a de nouveau été marqué par une bonne dynamique commerciale : les dépôts augmentent de EUR 1,2 milliard à EUR 63,0 milliards et les réserves techniques d'assurance vie augmentent de EUR 0,4 milliard, soutenues par " une campagne branche 21 " déployée entre mars et mi-mai. Le mix des dépôts reste orienté vers les comptes d'épargne durant le trimestre, ce qui confirme la tendance de 2009 (+14,4 % par rapport à juin 2009). Les crédits s'établissent à EUR 32,2 milliards, en augmentation de 2 % par rapport à fin mars 2010, portés par les crédits à la consommation et aux entreprises.
- Au Luxembourg, des efforts commerciaux soutenus ont entraîné un renforcement des franchises en banque de détail et en banque privée. Les ouvertures de nouveaux comptes retail sont 10 % plus élevées au 1er semestre 2010 qu'au 1er semestre 2009 et une croissance organique positive (contrebalancée par les effets de marché) a été enregistrée en banque privée et dans les PME. Les dépôts s'élèvent à EUR 13,5 milliards, soit une hausse de 3 % par rapport à mars 2010 (et de 6 % par rapport à juin 2009) et les crédits augmentent de 0,7 % par rapport à mars 2010 et à juin 2009.
- En Turquie, l'activité du 2e trimestre 2010 est stimulée par la reprise vigoureuse de l'économie et l'amélioration significative de la confiance des consommateurs. Les dépôts ont progressé de 5,7 % par rapport au trimestre précédent (+ 25 % par rapport à juin 2009, soit une progression plus importante que la moyenne du secteur) pour atteindre TRY 16,6 milliards (EUR 8,6 milliards) grâce aux clients de la banque de détail et du métier Public and Wholesale Banking. À TRY 20,9 milliards (EUR 10,8 milliards), les crédits ont progressé de 7 % par rapport au trimestre précédent (+18 % par rapport à juin 2009) en ligne avec la croissance du marché. Le ratio des prêts sur les dépôts s'élève à 126 % contre 124 % au 1er trimestre 2010 et reste stable par rapport à décembre 2009.
L'augmentation du nombre de distributeurs automatiques de billets (171 distributeurs supplémentaires, soit +30 % par rapport à juin 2009) et la seconde campagne " Robinson & Cuma " lancée au 2e trimestre 2010 contribuent à donner plus de visibilité à la marque. Le nombre de nouveaux clients a progressé de 362 000 depuis juin 2009.
Au 2e trimestre 2010, la banque de détail et commerciale enregistre un résultat avant impôts de EUR 187 millions, en augmentation de 10 % par rapport au 1er trimestre soutenu par une hausse de 19 % du résultat brut d'exploitation hors Turquie et d'une baisse du coût du risque de DenizBank. Au 1er semestre 2010, le métier enregistre un résultat avant impôts de EUR 355 millions, en hausse de 28 % par rapport au 1er semestre 2009.
Les revenus s'élèvent à EUR 717 millions et restent stables par rapport au 1er trimestre 2010 ; l'augmentation des revenus en Belgique et au Luxembourg (+3 %) étant contrebalancée par une pression sur les revenus en Turquie (-3 %). Par rapport au 2e trimestre 2009, ils augmentent de 4 %, pour s'établir à EUR 1 428 millions, tirés par une croissance importante des volumes et par un mix de dépôts favorable en Belgique ainsi qu' une hausse des commissions en Turquie.
Les coûts (EUR 472 millions au 2e trimestre 2010) sont stables par rapport au trimestre précédent, la réduction des coûts en Belgique et au Luxembourg (EUR 7 millions) ayant été neutralisée par l'inflation et par un effet de change TRY/EUR négatif de EUR 4 millions. Par rapport au 1er semestre 2009, les coûts ont augmenté de 3 % principalement sous l'influence de coûts de développement commercial en Turquie (notamment l'ouverture de 50 agences depuis fin juin 2009).
Le coût du risque s'est encore amélioré au 2e trimestre 2010, en baisse de 16 % par rapport au 1er trimestre 2010, pour s'établir à EUR 59 millions grâce à une diminution de 30 % en Turquie (baisse des prêts non recouvrables et meilleurs taux de recouvrement). Le coût du risque augmente légèrement en Belgique et au Luxembourg mais reste sous la moyenne de 2009. En Turquie, le coût du risque, calculé sur la base de l'encours moyen des crédits à la clientèle, s'établit à 153 points de base au 2e trimestre 2010, comparé à 245 points de base trois mois plus tôt. Il s'élève à 22 points de base en Belgique et au Luxembourg. Au 1er semestre 2010, le coût du risque s'élève à EUR 129 millions, en baisse de EUR 18 millions par rapport au 1er semestre 2009.
Public and Wholesale Banking
(Voir compte de résultats du métier en annexe)
Les engagements à long terme du métier s'élèvent à EUR 232 milliards en juin 2010, soit un niveau stable par rapport à mars.
En ce qui concerne les services financiers au secteur public, les engagements à long terme sont stables par rapport au trimestre précédent et fléchissent de 2 % par rapport à juin 2009. Cette baisse est le résultat du recentrage du métier sur ses principaux marchés. La nouvelle production de prêts se monte à EUR 4,9 milliards au premier semestre, progressant de 3 % par rapport à juin 2009. La production atteint EUR 2,7 milliards au 2e trimestre 2010, portée par la France, l'Espagne et la Belgique. La nouvelle production répond à une approche sélective et à un niveau de marges satisfaisant. Les dépôts s'élèvent à EUR 25,3 milliards et signent ainsi une progression de 5 % depuis le début de l'année.
Le 1er semestre 2010 confirme le leadership de Dexia et une tendance d'activité porteuse en matière de financements de projets. La production à long terme a pratiquement doublé pour atteindre EUR 806 millions. La plupart des transactions ont été effectuées dans le domaine des infrastructures et des transports, ou encore des énergies renouvelables, secteurs au sein desquels Dexia jouit d'un savoir-faire reconnu. Le PPP pour l'entretien de l'autoroute de Birmingham, le parc photovoltaïque de Zelios-Gabardan en France et le financement de l'acquisition du réseau de transmission d'électricité de Vattenfall en Allemagne témoignent de cette dynamique.
Au 2e trimestre 2010, le métier enregistre un résultat avant impôts de EUR 149 millions, incluant la plus-value sur la vente de la participation de SPE au 1er trimestre, qui se compare à EUR 79 millions au 1er trimestre 2010. Le résultat avant impôts du 1er semestre 2010 s'élève à EUR 228 millions.
Les revenus progressent de 21 % par rapport au 1er trimestre 2010, pour s'établir à EUR 294 millions. Ils bénéficient de la plus-value de EUR 69 millions enregistrée sur la vente de la participation de Dexia dans SPE. Les revenus baissent de 26 % au 1er semestre 2010, en raison de revenus plus faibles en provenance des marchés financiers et du coût plus élevé de la liquidité faisant suite à l'introduction de la nouvelle segmentation analytique au 1er trimestre 2010.
Les coûts restent stables au 2e trimestre 2010 par rapport au 1er trimestre 2010, ainsi qu'au 1er semestre 2010 comparé au 1er semestre 2009.
Le coût du risque s'élève à EUR 7 millions et bénéficie au 2e trimestre 2010 d'une reprise de provisions de EUR 18 millions. En excluant l'impact positif de cet élément non récurrent, le coût du risque représente un taux annualisé de 4 points de base sur l'encours moyen des crédits à la clientèle, en ligne avec le niveau du 1er trimestre 2010 et témoignant du niveau très faible du coût du risque de ce métier. Au 1er semestre 2010, le coût du risque enregistre une baisse de 55 % par rapport au 1er semestre 2009. Cette différence s'explique par la constitution de provisions collectives au 2e trimestre 2009.
Asset Management and Services
(Voir compte de résultats du métier en annexe)
Au 2e trimestre 2010, le résultat avant impôts du métier Asset Management and Services ressort à EUR 58 millions comparé à EUR 50 millions au 2e trimestre 2009 et EUR 70 millions au 1er trimestre 2010.
- Asset Management : les actifs sous gestion diminuent de 2,9 % par rapport au 1er trimestre 2010 pour atteindre EUR 82,7 milliards, soit un niveau 7,1 % supérieur à celui de juin 2009 et stable par rapport à décembre 2009. La baisse de EUR 2,3 milliards des actifs sous gestion, observée au 2e trimestre 2010, est due à un effet de marché négatif. Les flux nets d'entrée des mandats institutionnels et privés (EUR +2,1 milliards) ont été neutralisés par des flux de sortie des fonds retail et institutionnels
(EUR -2,2 milliards), provenant essentiellement des fonds monétaires.
Au cours du 2e trimestre 2010, Dexia Asset Management a continué à développer des services en ligne avec les besoins de la clientèle et qui reposent sur son expertise de pointe en matière d'investissements responsables et durables, ainsi qu'une vaste gamme de fonds alternatifs régulés et liquides. Une meilleure approche en matière d'allocation d'actifs a également été élaborée.
Le segment enregistre un résultat avant impôts de EUR 18 millions au 2e trimestre 2010, comparé à EUR 13 millions au 2e trimestre 2009 et EUR 17 millions au 1er trimestre 2010.
Les revenus s'élèvent à EUR 50 millions, une hausse de 13 % par rapport au 2e trimestre 2009 portée par l'augmentation des commissions de gestion (+27 %) et des commissions de performance (+22 %). Par rapport au 1er trimestre 2010, les revenus augmentent de 3 % à la suite de la hausse des commissions de prêt de titres et des commissions de gestion due à l'amélioration du mix de produits ainsi qu'à la baisse des commissions de performance découlant d'un effet saisonnier négatif.
Les coûts restent stables par rapport au 2e trimestre 2009 et au 1er trimestre 2010. Le ratio coûts sur actifs sous gestion moyens passe de 17 points de base au 1er semestre 2009 à 15 points de base au 1er semestre 2010, ce qui reflète la solide performance du métier.
Au 1er semestre 2010, le segment enregistre un résultat avant impôts de EUR 35 millions, contre EUR 3 millions au 1er semestre 2009, qui avait été impacté par des réductions de valeur sur le portefeuille de Dexia AM enregistrées au 1er trimestre 2009.
- Services aux investisseurs : À la fin du mois de juin 2010, les actifs sous administration, exprimés en USD, baissent de 2,3 % par rapport à mars 2010 et s'établissent à USD 2 428 milliards. Cette diminution s'explique principalement par des effets de change défavorables, une partie des encours étant libellée en EUR. Ainsi, la contribution apportée par l'intégration de l'ancienne filiale d'UBI Banca, la croissance organique positive et l'effet de marché favorable s'en trouvent plus que neutralisés. Exprimés en EUR, les actifs sous administration progressent de 7,8 % par rapport au trimestre précédent et de 38,8 % par rapport au 2e trimestre 2009, principalement soutenus par des effets de change et de marché. Les actifs en dépôt se maintiennent à USD 1 927 milliards, influencés par les mêmes facteurs que les actifs sous gestion (+9,3 % en EUR). Le nombre de comptes gérés au sein de l'activité d'agent de transfert progresse encore de 3 % par rapport au 1er trimestre 2010 (soit +285 000 comptes), une hausse soutenue par la consolidation de la filiale UBI Banca acquise en 2009.
Au 2e trimestre 2010, l'activité de services aux investisseurs affiche un résultat avant impôts de EUR 17 millions, en hausse de 61 % par rapport au 1er trimestre. Le résultat avant impôts du 1er semestre 2010 s'élève à EUR 28 millions (2,5 fois plus élevé qu'au 1er semestre 2009). Les revenus s'établissent à EUR 101 millions, soit une hausse de 14 % par rapport au 1er trimestre due à l'activité de changes (augmentation des volumes, les clients étant plus actifs en trading transfrontalier) et à l'effet saisonnier positif sur le prêt de titres. Les revenus du 1er semestre 2010 augmentent de 15 % par rapport au 1er semestre 2009, pour atteindre EUR 190 millions. Les coûts progressent de 8 % par rapport au 1er trimestre 2010 et, sur une base semestrielle, de 9 % par rapport au 1er semestre 2009. Cette augmentation s'explique notamment par l'impact des taux de change.
- Assurances : les primes brutes encaissées (EUR 1 116 millions au 2e trimestre 2010) augmentent de 90 % par rapport à l'année dernière, soutenues par les campagnes commerciales au Luxembourg et dans les canaux de distribution vie et non-vie en Belgique. Les primes progressent de 38 % par rapport au trimestre précédent. Les produits de la branche 21 (assurance vie) signent une augmentation de 72 %. Quelque EUR 600 millions de nouvelles primes ont été collectés à la suite de la campagne branche 21 menée au 2e trimestre 2010 dans le réseau de Dexia Banque Belgique. S'établissant à EUR 122 millions, les primes d'assurance non-vie poursuivent une tendance haussière (+3 % par rapport à juin 2009, hormis un effet saisonnier au 1er trimestre 2010).
Le résultat avant impôts s'élève à EUR 23 millions au 2e trimestre 2010. Les revenus s'établissent à EUR 81 millions au 2e trimestre 2010, soit un recul de 19 % par rapport au 1er trimestre 2010. Un meilleur ratio de perte sur les activités non-vie et des revenus positifs (lié principalement à un flux de dividendes ainsi qu'au résultat plus élevé dû à l'augmentation de l'encours du portefeuille d'investissement) ont été neutralisés par des provisions pour intéressement supplémentaires (EUR 52 millions) et par des dépréciations et pertes enregistrées sur les ventes d'actifs.
Les coûts s'élèvent à EUR 60 millions, en légère augmentation en raison de dépenses plus élevées en matière d'IT.
Au 1er semestre 2010, les activités d'assurances enregistrent un résultat avant impôts de EUR 65 millions alors qu'une perte avait été enregistrée au 1er semestre 2009 à la suite des nombreux impacts négatifs liés à la crise.
Group Center
(Voir compte de résultats du métier en annexe)
À la suite de la mise en place de la nouvelle segmentation au 1er trimestre 2010, le Group Center regroupe les contributions des sous-segments Trésorerie, ALM et Central Assets.
Au 2e trimestre 2010, le Group Center affiche des revenus en hausse de EUR 79 millions, soutenus principalement par la plus-value de cession de EUR 29 millions sur la vente de DEP et par des résultats liés aux taux de change pour un montant de EUR 25 millions, qui ont plus que compensé la baisse de EUR 14 millions des revenus du segment Trésorerie. Les coûts diminuent de 22 % par rapport au 1er trimestre 2009. Les autres dépréciations et provisions pour litiges juridiques s'établissent à EUR 136 millions et comprennent une provision de EUR 138 millions constituée pour couvrir le risque potentiel lié au litige Ritro en Slovaquie (voir le paragraphe consacré au compte de résultats).
Le Group Center affiche en conséquence une perte avant impôts de EUR 119 millions au 2e trimestre 2010, à comparer à une perte de EUR 116 millions au 1er trimestre 2010.
Au 1er semestre 2010, le résultat net avant impôts du Group Center s'élève à EUR -234 millions, contre EUR -132 millions au 1er semestre 2009. L'un des facteurs expliquant cette évolution est la moindre contribution moindre du segment Trésorerie (EUR -99 millions entre le 1er semestre 2009 et le 1er semestre 2010) qui a bénéficié de spreads important entre les taux au jour le jour et à long terme au cours des trois premiers trimestres de 2009.
Legacy Portfolio Management Division