Les marchés européens devraient ouvrir en légère hausse. Wall Street a fini en légère hausse hier tandis que les places asiatiques sont bien orientées ce matin. L'agence Bloomberg attribue cette bonne orientation à des anticipations de relâchement des politiques restrictives en Chine. Les valeurs technologiques devraient être pénalisées par les publications d'IBM et de Texas Instruments. Le premier a dévoilé des ventes décevantes et le second des résultats simplement en ligne avec les attentes.
L'analyse technique du CAC 40
Du point de vue de l'analyse graphique, le bureau DayByDay note la formation d'une bougie à petit corps sur le support à 3485 points mais constituée d'une très longue mèche haute, signe que le courant vendeur reste présent. Cette bougie traduit la bataille que se livrent acheteurs et vendeurs, qui semble être remportée par les seconds tant le volume reste faible sur cette contre attaque avortée. Le bureau d'études DayByDay conserve donc son biais baissier pour viser le soutien suivant à 3447 points.
Les valeurs à suivre
EDENRED
Edenred a publié pour la première fois des résultats d'activité indépendamment d'Accor dont il est séparé depuis début juillet. Le spécialiste français des titres de services prépayés a réalisé au premier semestre un chiffre d'affaires total de 461 millions d'euros, en progression de 3,8% en données publiées. Le chiffre d'affaires opérationnel affiche une hausse de 4,2% à périmètre et change constants à 422 millions d'euros. La forte croissance de l'activité opérationnelle en Amérique latine compense un ENVIRONNEMENT économique toujours difficile en Europe, a commenté Edenred.
GUYENNE ET GASCOGNE
La société mère Guyenne et Gascogne a réalisé au premier semestre un chiffre d'affaires consolidé en hausse de 5,1% à 278 millions d'euros. Hors carburants, le chiffre d'affaires affiche une progression de 1,4% à 208,3 millions d'euros. Au deuxième trimestre, le franchisé de la grande distribution a dégagé un bénéfice net en hausse de 1,1% à 107,5 millions d'euros, hors carburants. L'activité du premier semestre 2010 se situe globalement dans la ligne des observations précédentes et confirme la morosité ambiante qui affecte la consommation des ménages, a commenté le groupe.
HERMES INTERNATIONAL
Hermès International a réalisé au premier semestre un chiffre d'affaires de 1,0747 milliard d'euros, en hausse de 20% à taux de change constants. Après prise en compte de l'impact favorable des parités monétaires, la croissance atteint 22,8 %. L'activité a été particulièrement soutenue dans les magasins du groupe (+25 % à taux de change constants) et la plupart des métiers Hermès affichent une forte progression, déclare le groupe de luxe. Les ventes en gros, affectées en 2009 par les opérations de déstockage des distributeurs (horlogerie et parfums notamment) renouent avec la croissance.
VIVALIS
La société biopharmaceutique Vivalis a annoncé que Boehringer Ingelheim Vetmedica, la division vétérinaire de la société pharmaceutique allemande Boehringer Ingelheim, avait exercé une OPTION pour acquérir les droits d'une licence commerciale afin de produire deux vaccins avicoles à partir de la lignée cellulaire EB66, dérivée de cellules souches de canard. Les termes financiers de l'accord ne sont pas communiqués.
Les chiffres macroéconomiques
Les mises en chantier et les permis de construire pour le mois de juin aux Etats-Unis seront publiés à 14h30.
Ce matin, l'euro cote 1,3010 face au dollar.
Hier à Paris
Le timide rebond des marchés européens n'a pas résisté à l'ouverture maussade de Wall Street. La dégradation de la confiance des promoteurs immobiliers américains a eu raison des espérances des investisseurs. EADS fait partie des rescapés du CAC 40 suite à des annonces favorables à l'occasion du salon de Farnborough. En revanche, Club Med a été sanctionné après un démenti concernant une rumeur d'OPA de la part d'un fonds de Brunei. Le CAC 40 a perdu 0,40% à 3 486,33 points et l'Eurotop 100 a chuté de 0,68% à 2 113,99 points.
Hier à Wall Street
Les marchés américains ont fini sur une note positive. La première partie de séance avait pourtant été morne après la publication d'une statistique indiquant que la confiance des promoteurs immobiliers avait reculé plus que prévu en juillet pour retomber à son niveau le plus bas depuis plus d'un an. Au final, les investisseurs se sont consolés avec les résultats supérieurs aux attentes du groupe parapétrolier Halliburton et les nombreuses commandes de Boeing au salon de Farnborough. L'indice Dow Jones a progressé de 0,56% à 10 154,43 points et le nasdaq composite de 0,88% à 2198,23 points.
AOF - EN SAVOIR PLUS
LEXIQUE
inflation : L'inflation est la hausse du niveau général des prix, entraînant une baisse durable du pouvoir d'achat de la monnaie. Elle est généralement évaluée au moyen de l'Indice des prix à la consommation (IPC).
D'une manière générale, une forte inflation profite au débiteur, tandis que le créditeur en pâtit. Pour jauger l'inflation, les banques centrales s'intéressent à l'indice des prix à la consommation sous-jacent, c'est-à-dire hors les éléments volatils que sont l'énergie et l'alimentation. On parle alors d'indice des prix à la consommation «core». La Fed privilégie l'indice PCE «core» qui mesure l'évolution des prix liés à la consommation des ménages. Le niveau d'inflation considéré comme acceptable par la BCE est de 2 % l'an.
production industrielle : il s'agit d'un indice qui mesure les quantités produites dans les entreprises qui exercent leur activité dans des usines, des chantiers, des carrières et des mines. Les secteurs primaire (agriculture, pêche et sylviculture) et tertiaire (transports, commerces, services et administrations) ne sont pas pris en compte. En France, la production industrielle représente 20% du PIB. La production manufacturière correspond à la production industrielle, hors énergie, mais comprend les industries agroalimentaires.
indice de la fed de philadelphie : il s'agit de l'un des premiers indices d'activité régionale publiés chaque mois pour le secteur manufacturier. Un indice supérieur à 0 signale une expansion du secteur et inversement. Son intérêt pour les investisseurs est relativement limité en raison de sa forte volatilité.
Le secteur manufacturier de la région de Philadelphie est relativement similaire à celui de l'ensemble des Etats-Unis. 250 entreprises sont interrogées sur leur activité actuelle (emploi, commandes, livraisons,...) et sur leurs perspectives à six mois.