Les marchés actions européens devraient entamer la semaine en repli dans le sillage de la clôture négative de Wall Street vendredi dernier. La prudence sera de mise en raison de la fermeture de Wall Street ce lundi pour fête nationale et alors que l'économie américaine a détruit des emplois en juin (125 000) pour la première fois de l'année. Sur le marché des changes, l'euro a regagné 1,5% la semaine dernière face au dollar. Sur le front des valeurs, BP serait à la recherche d'un actionnaire stratégique pour assurer son indépendance en cas d'OPA, a rapporté la presse dimanche.
L'analyse technique du CAC 40
Du point de vue de l'analyse graphique, le bureau DayByDay note la formation d'un quasi doji au-dessus du support majeur à 3350 points. Combiné avec la bougie précédente (grand corps noir en bas de tendance), cet ensemble forme un harami. Cette figure de retournement n'est pas très puissante en soit mais si l'on ajoute le support majeur et les 400 points de baisse en ligne droite, cela devrait suffire à provoquer une reprise haussière en direction de la première résistance à 3447 points. Le bureau d'études DayByDay prend un biais haussier pour les jours à venir.
Les valeurs à suivre
BNP PARIBAS
BNP Paribas a cédé de BNP Paribas Personal Finance Belgium aux fonds gérés par la société d'investissement Apax Partners. Cette cession intervient dans le cadre des engagements de BNP Paribas envers la Commission Européenne à la suite de l'opération BNP Paribas Fortis. BNP Paribas Personal Finance Belgium gère environ 500 millions d'euros d'encours de crédit à la consommation pour 300 000 clients, au travers de cartes revolving et de prêts à la consommation, et compte 200 salariés.
COLAS
Colas a acquis 100% du capital de la Société de la Raffinerie de Dunkerque (SRD) cédé par ExxonMobil France holding SAS et Total Lubrifiants. Cette société emploie environ 250 collaborateurs, gère une installation de raffinage de spécialités (bitume, huiles de base, paraffine) et produit environ 300 000 tonnes de bitume par an, soit près de 25% de la consommation de bitume des filiales Colas en France, a précisé la filiale de Bouygues.
EDF ENERGIES NOUVELLES
Poursuivant son développement éolien en Europe, EDF Energies Nouvelles annonce la mise en service du parc éolien de Monte Grighine. D'une capacité installée de 98,9 MW, il représente le plus grand parc éolien d'Italie. Implanté en Sardaigne, dans la province d'Oristano, ce parc éolien est équipé de 43 turbines fournies par le fabricant allemand Nordex. Il est détenu à part égale par EDF EN Italia, filiale à 95 % d'EDF Energies Nouvelles, et par la société éolienne danoise, Greentech Energy Systems A/S, dans le cadre de l'accord de partenariat signé en 2009.
ENDERED
L'introduction en bourse d'Edenred vendredi dernier à la Bourse de Paris a été marquée par une véritable flambée du titre, qui s'est accordé 29,82% à 14,80 euros. L'action a donc clôturé largement au-dessus de son cours de référence, qui avait été fixé jeudi soir à 11,40 euros après avis des banques conseils des groupes Accor et Edenred. Le titre Edenred a bénéficié d'un effet d'aubaine lié au fait que ce cours de référence se situait dans le bas de la fourchette indicative évoquée plus tôt par la direction d'Accor, et qui s'étalait entre 11 et 14 euros.
Les chiffres macroéconomiques
Les marchés seront fermés lundi aux Etats-Unis en raison de l'Independence Day.
9h58
Indice PMI des services pour le mois de juin (définitif) / ZONE EURO
11h
Ventes au détail au mois de mai / ZONE EURO
Hier à Paris
Les marchés actions européens ont terminé la séance en ordre dispersé au terme d'une semaine marquée par une forte baisse. Les chiffres de l'emploi aux Etats-Unis, très attendus par les investisseurs, sont ressortis mitigés, sans réel impact sur la tendance. La journée a été marquée par l'introduction en bourse d'Edenred, ex-Accor Services, qui a flambé de 30% pour sa première journée de cotation. Vendredi, le CAC 40 a progressé de 0,25% mais l'indice parisien a rendu 4,87% sur l'ensemble de la semaine. L'Eurotop 100 a reculé de 0,05% sur la séance, à 2 033,85 points.
Hier à Wall Street
Les marchés actions américains ont terminé en baisse vendredi, pénalisés par les craintes des investisseurs concernant la solidité de la reprise. Cette inquiétude a été alimentée par l'annonce de destructions d'emplois aux Etats-Unis et par plusieurs indicateurs économiques décevants. Sur le front des valeurs, les financières et les valeurs industrielles jugées les plus sensibles au cycle économique ont été sanctionnées. Le Dow Jones a clôturé sur un repli de 0,47% à 9686,48 points tandis que le nasdaq composite a abandonné 0,46% à 2091,79 points.
AOF - EN SAVOIR PLUS
LEXIQUE
ism (indice) : L'ISM, l'association des directeurs d'achats américains (Institut for Supply Management, anciennement NAPM) publie, le premier jour ouvré de chaque mois, à 16h00 (heure de Paris), un rapport sur l'activité du secteur manufacturier d'après son enquête réalisée au cours du mois précédent auprès de responsables des achats de plus de 400 entreprises de 20 secteurs manufacturiers.
Le volet le plus attendu de ce "report On Business" est l'indice composite Purchasing Managers Index (qui combine les indicateurs spécifiques du niveau des prises de commandes, de la production, de l'emploi, des livraisons et des stocks). Cet indice PMI s'avère un très bon indicateur avancé de l'économie. On considère qu'au-delà de 50 %, il signale une expansion du secteur manufacturier, et une contraction en deçà, et qu'un indice qui se maintient durablement sous les 42,7 % signale une contraction de l'ensemble de l'économie.
Prix à la production : ils mesurent l'évolution des prix de gros, les services ne sont pas compris. Trois catégories sont distinguées : les biens bruts, les biens intermédiaires et les produits finis. Le marché s'intéresse à l'indice des produits finis. Comme pour les prix à la consommation, la primauté est accordée à l'indice prix à la production «core», c'est-à-dire hors énergie et alimentation, qui donne une meilleure idée des tensions sous-jacentes.
Il est théoriquement un précurseur de l'indice des prix à la consommation. La hausse ou la baisse des prix de gros devant un moment ou à un autre être transférée au consommateur. Toutefois, en fonction de la situation concurrentielle, cette liaison est loin d'être évidente.