La Bourse de Paris continuait d'évoluer en recul lundi en fin de matinée, le CAC 40 perdant 0,13%, dans un marché peu animé et marqué par des échanges peu étoffé, alors que Wall Street restera fermé en raison du week-end prolongé de la Fête nationale aux Etats-Unis.
Vers 12H00 (10H00 GMT), l'indice vedette cédait 4,36 points à 3.344,01 points, dans un volume d'échanges de 935 millions d'euros.
Le marché parisien restait circonspect, après avoir perdu près de 5% la semaine dernière, plombé par une série d'indicateurs alarmants aux Etats-Unis et en Chine, qui ont ravivé les craintes sur la croissance mondiale.
L'indécision des places asiatiques lundi, pas plus que la confirmation du recul de l'indice composite des directeurs d'achats en zone euro en juin, n'étaient de nature à stimuler les investisseurs, en ce jour de fermeture du marché new-yorkais.
"Après la violente chute des indices américains (la semaine dernière), cette semaine devrait connaître une pause, avec de faibles volumes", estimait par ailleurs le courtier Aurel dans une note diffusée lundi.
Les valeurs énergétiques souffraient, à l'image de EDF (-1,04% à 30,30 euros) ou de GDF Suez (-0,77% à 23,09 euros).
Natixis lâchait 2,04% à 3,35 euros, après avoir annoncé s'être débarrassé d'une partie de ses actifs à risques à "une contrepartie bancaire" et après la confirmation de la vente à Axa (-0,93% à 12,28 euros) de la majeure partie de ses activités de capital-investissement en France.
France Télécom progressait de 0,28% à 14,24 euros: son nouveau directeur général Stéphane Richard a dévoilé son ambition de passer de 200 à 300 millions de clients dans le monde d'ici 2015, ainsi qu'un objectif de 10.000 recrutements au total entre 2010 et 2012.
En revanche, EADS enregistrait la plus forte hausse de l'indice (+1,65% à 16,06 euros): le constructeur a indiqué qu'il présentera dans les temps une offre avec quelque 200 partenaires américains pour le gros contrat des avions ravitailleurs aux Etats-Unis.