A la veille du salon "Planète PME" qu'elle organise, la Confédération générale des petites et moyennes entreprises (CGPME) a publié lundi les dix propositions "à coût zéro" qu'elle va remettre à Nicolas Sarkozy pour "relancer la croissance et l'emploi dans les PME".
Le chef de l'Etat doit clôturer la manifestation, qui se tiendra mardi à Paris au Palais des Congrès.
La CGPME souhaite notamment rendre pérenne le mécanisme de médiation du crédit, mis en place en novembre 2008 pour aider les entreprises qui se heurtaient à des refus de financement.
Selon un sondage réalisé en avril 2010, 68% des PME déclarent avoir un besoin de financement, rappelle la CGPME. Or, 76% des PME déclarent être confrontées à une mesure de durcissement de la part de leur banque, ajoute-t-elle.
Parmi les autres propositions, la CGPME demande que le crédit impôt recherche, dont elle craint qu'il profite surtout aux grandes entreprises, soit réorienté vers les PME.
La Confédération souhaite aussi la reconduction de mesures temporaires prises pendant la crise par les pouvoirs publics pour alléger la trésorerie des entreprises, comme la restitution accélérée du crédit impôt recherche.
Parmi les mesures sociales qu'elle propose, la CGPME voudrait permettre aux patrons de PME "d'offrir aux apprentis un CDI dès la signature de son contrat d'apprentissage, en échange d'un engagement du jeune à rester dans l'entreprise à l'issue de sa période de formation". Et ce pour une durée au moins équivalente à sa durée de formation en alternance.
Elle souhaite aussi maintenir les seniors dans l'emploi par le biais du tutorat en rendant déductible des cotisations formations le temps qu'ils consacrent au tutorat.