La Bourse de Paris évoluait en légère hausse lundi après-midi, le CAC 40 progressant de 0,18%, après la publication d'un indicateur immobilier meilleur que prévu aux Etats-Unis.
A 16H14 (14H14 GMT), l'indice vedette avançait de 6,34 points à 3.437,08 points dans un volume d'échanges mince de 2,234 milliards d'euros, les investisseurs étant peu nombreux en ce lundi de Pentecôte, férié en France.
Malgré une ouverture en nette hausse, le marché parisien a rapidement été rattrapé par les inquiétudes sur la zone euro et est tombé dans le rouge.
En cause: l'annonce du sauvetage d'une caisse d'épargne en Espagne, qui a été placée samedi sous la tutelle de la Banque d'Espagne. Cette opération pourrait coûter jusqu'à 2,7 milliards d'euros et survient sur fond de doutes sur la capacité de Madrid à redresser ses finances.
Ces annonces ont de nouveau plombé l'euro qui évoluait dans l'après-midi sous 1,24 dollar et profitaient en revanche aux actifs les plus sûrs, le dollar sur le marché des changes et le Bund allemand sur le marché obligataire.
La publication dans l'après-midi des reventes de logements aux Etats-Unis, en hausse en avril, a toutefois permis au marché de se redresser légèrement.
Les ventes de logements anciens ont progressé plus que prévu aux Etats-Unis en avril, avec une hausse de 7,6% par rapport à mars.
Côté valeurs, l'arbitrage entre cycliques et défensives constaté dans la matinée semblait moins évident.
Dans le secteur financier, BNP Paribas avançait de 1,23% à 46,78 euros tandis que le titre de l'assureur Axa perdait 1,08% à 12,87 euros.
Même chose pour les valeurs défensives, moins sensibles à la conjoncture: PPR (+2,37% à 92,86 euros) était en tête du CAC 40 tandis que LVMH, présent dans le secteur du luxe également, perdait 1,13% à 82,79 euros.
Hors CAC 40, le titre Technicolor (ex-Thomson) progressait de 7,39% à 0,596 euro, après une augmentation de capital du groupe de près de 348 millions d'euros, qui va lui permettre de réduire sa dette de moitié.