La Bourse de Paris lâchait près de 2,5% vendredi en tout début de séance, dans un marché extrêmement nerveux après la dégringolade historique de Wall Street jeudi en séance, dont les causes sont encore mal connues.
A 09H12 (07H12 GMT), l'indice vedette perdait 86,21 points (-2,42%) à 3.469,90 points. Il a cédé 7% sur les trois dernières séances sur fond de crainte face aux déficits publics en zone euro et de peur d'une contagion de la crise grecque à d'autres pays.
Ce climat a été alimenté par des rumeurs de marché sur des dégradations de la note de la dette à long terme de l'Espagne mardi puis de l'Italie jeudi.
A cette toile de fond, est venue s'ajouter un "mini-krach" à la Bourse de New York qui a vu son indice phare perdre 998 points jeudi, soit le plus important recul jamais vu en séance, avant de se reprendre pour terminer en baisse de 3,20%.
Les causes de ce décrochage n'étaient pas encore évidentes vendredi matin, même si les médias américains ont pointé dès jeudi soir la banque Citigroup et fait état d'une erreur humaine de la part d'un trader.
Toutes les valeurs du CAC 40 étaient dans le rouge, en particulier les bancaires qui affichaient les plus fortes baisses.
Crédit Agricole perdait 4,52% à 9,32 euros, Société Générale 4,10% à 34,16 euros et Axa 4,35% à 12,10 euros.