Le train pour l'emploi et l'égalité des chances, dont la troisième tournée en France entamée le 16 mars s'est achevée mercredi à Paris, a accueilli près de 30.000 visiteurs et 7.500 entretiens de recrutement pour 30.000 offres d'emploi ou de formation proposées, selon ses organisateurs.
Au terme d'un parcours de deux semaines avec 12 étapes (Paris Est, Rennes, Tours, Clermont-Ferrand, Bordeaux, Toulouse, Marseille, Lyon, Dijon, Strasbourg, Lille, Paris Nord), ce train a accueilli près de 30.000 visiteurs, dont environ 60% en recherche d'emploi et 40% venus pour se renseigner sur des formations, des métiers, des entreprises ou obtenir des conseils.
Au total, les organisateurs ont fait état de "près de 30.000 CV traités, 7.500 entretiens à bord du train et près de 5.000 candidats en cours de recrutement", dans un communiqué.
Ce train "donne de la visibilité à ce que les entreprises et établissements essaient de faire pour améliorer l'emploi des jeunes notamment des quartiers populaires", a estimé Thierry Tesson, le directeur de cabinet de la secrétaire d'Etat chargée de la politique de la Ville Fadela Amara.
La SNCF, les Armées de terre et de l'air, Orange, Manpower ou la fédération des entreprises de transport et de logistique proposaient des offres d'emplois ou de formations.
A bord du wagon de Pôle emploi, 1.500 entretiens pour 1.000 offres d'emploi ont été réalisés par 80 entreprises et quelque 500 candidats retenus pour de nouveaux rendez-vous.
La Poste, qui propose environ un millier de CDI et un millier de formations en alternance, a fait état de près de 6.000 rencontres, "un peu moins qu'en 2009", et d'environ 2.500 CV recueillis.
"Nous recherchons pour tous les niveaux, de sans diplôme à bac+7 pour des postes de médecins du travail. Nous avons été un peu étonnés de voir des gens avec des formations de très haut niveau comme des ingénieurs aux qualifications très pointues", a précisé à l'AFP Sylvie Savignac, responsable de la promotion de l'égalité des chances du groupe.
Axa, qui va recruter 10.000 personnes cette année, a reçu près de 2.000 visites, "un peu moins qu'en 2009", d'une "population très variée, allant de personnes sans diplôme à d'ex-élèves de grandes écoles", selon sa directrice du recrutement, Marie-Carole Lecercle.
"Sur un millier de personnes reçues en entretiens, 30% vont continuer le processus de recrutement", a-t-elle ajouté.