La Bourse de Paris a terminé jeudi au-dessus des 4.000 points pour la première fois depuis le 19 janvier, après une hausse de 1,28%, dans le sillage de Wall Street rassurée par de bons chiffres sur l'emploi et dans l'attente des décisions du sommet européen sur la Grèce.
Le CAC 40 a terminé jeudi à 4.000,48 points, en hausse de 50,67 points, dans un volume de transactions de 3,624 milliards d'euros.
La Bourse de Paris a ouvert en hausse et s'est maintenue dans le vert tout au long de la séance, accroissant ses gains en début d'après-midi, dans le sillage du marché américain.
Wall Street était soutenue par une baisse plus forte que prévu des nouvelles inscriptions au chômage, qui se sont établies à leur plus bas niveau en six semaines. Elles ont reculé de 3% par rapport à la semaine précédente.
"Les marchés américains ont continué de tirer à la hausse" les Bourses européennes, dont Paris, qui a également bénéficié de la bonne tenue des valeurs industrielles, dopées par la baisse de l'euro face au dollar, a indiqué Waldemar Brun-Theremin, co-gérant chez Turgot Asset Management.
L'euro est passé brièvement jeudi matin sous le seuil des 1,33 dollar, soit un plus bas depuis début mai 2009, dans l'attente d'un sommet des dirigeants de l'Union européenne (UE).
Parmi les principales hausses figuraient les automobiles, avec notamment Renault (+5,12% à 35,53 euros). Le titre bénéficiait également d'informations de presse, indiquant que les négociations sur une coopération entre le groupe automobile français et allemand Daimler étaient proches d'aboutir à un accord. Renault s'est refusé à tout commentaire.
Peugeot s'est apprécié de 4,17% à 22,73 euros et le sidérurgiste ArcelorMittal (fournisseur de l'automobile) de 3,44% à 33,04 euros. Parmi les équipementiers, Faurecia a pris 3,96% à 15,23 euros et Michelin 1,21% à 58,74 euros.
Le marché attendait aussi d'éventuelles décisions prises lors du sommet européen à Bruxelles à propos du plan d'aide à la Grèce.
Selon des déclarations de l'Elysée jeudi en fin d'après-midi, le président français Nicolas Sarkozy et la chancelière allemande Angela Merkel ont abouti à un accord sur l'aide financière à la Grèce qui va être soumis au président de l'UE, Herman Van Rompuy.