Déjà connu pour ses déboires judiciaires avec MySpace, Sanford Wallace fait à nouveau l’œuvre d’une condamnation et doit verser 711 millions de dollars de dommages et intérêts à Facebook.
La justice ayant estimé qu’il avait violé le Can-Spam Act, ce récidiviste américain a désormais l’interdiction formelle et permanente de se créer un profil ou de se connecter aux réseaux sociaux. Utilisant des techniques d’hameçonnage, le pirate s’est servi des identifiants des membres Facebook pour inonder le site de messages non désirés.
Multirécidiviste bien connu de la justice américaine, Sanford Wallace avait été condamné en 2006 à verser 5 millions de dollars suite à une plainte déposée par la Federal Trade Commission. En effet, il avait fondé une société proposant aux consommateurs des anti-virus après avoir envoyé lui-même des messages infectés.
En 2008, Sanford Wallace écope d’une amende de 234 millions de dollars de dommages et intérêts envers le site Myspace. Opérant alors avec le même mode de fonctionnement, Wallace et son complice, Walter Rines avaient créé 11.000 faux comptes pour inonder les membres de messages.
S’étant déclaré en faillite personnelle, Wallace compte sur la loi américaine pour ne rien verser du tout au site Web 2.0, bien que le juge ayant prononcé le verdict ait demandé au procureur fédéral de poursuivre le roi du spam pour récidive. D’après les déclarations de Sam O’Rourke, juriste Facebook, le réseau social ne pense pas obtenir la totalité des 711 millions de dollars mais espère que cette condamnation aura un effet dissuasif sur ce genre de criminels.