Réactions de Valérie Pécresse, Nadine Morano, Chantal Jouanno, Jean-François Copé, Geroges Tron et Jean-Christophe Lagarde à la probable accession prochaine du fils du chef de l'Etat Jean Sarkozy à la tête de l'Etablissement public de La Défense (Epad).
- Valérie Pécresse, ministre de l'Enseignement supérieur et de la recherche, tête de liste UMP pour les élections régionales en Ile-de-France : "Cette élection à la tête de l'Epad est dans la suite naturelle de l'engagement politique de Jean Sarkozy (qui) sera élu par ses pairs, les conseillers généraux des Hauts-de-Seine. Etre élu, c'est suffisant dans la République, c'est une compétition, les candidatures sont ouvertes, le choix est ouvert et tout le monde peut dire à chaque moment non". (invitée de France-Info)
- Nadine Morano, secrétaire d'Etat à la Famille : "On est dans une République, il a été élu, il n'a pas à avoir honte de porter le nom du président de la République. Lui faire un procès, ce serait faire aussi un procès aux concitoyens qui l'ont élu. Il a été élu sur la terre où il vit, n'est pas allé se faire parachuter dans un territoire. Même au sein du gouvernement il y a des ministres qui n'ont pas le bac et qui gèrent de très grandes collectivités avec talent". (invitée d'i-Télé)
- Chantal Jouanno, secrétaire d'Etat à l'Ecologie : "S'il s'était appelé Martin, il aurait eu moins de problème. C'est pas un gamin de 15 ans qui prend un jouet. Il a 23 ans, a été élu (conseiller général des Hauts-de-Seine, NDLR), a une légitimité. Il va être sous observation, regardé de tous les côtés. Maintenant la balle est dans son camp. A lui de faire ses preuves". (déclaration à l'AFP)
- Jean-François Copé, chef de file des députés UMP à l'Assemblée : "Je trouve que ce débat concernant Jean Sarkozy à l'Epad est à la fois excessif et amnésique. Amnésique (...) parce que Jean Sarkozy est légitime : il est conseiller général, élu au suffrage universel, président de sa majorité. (On) ne présente plus Martine Aubry comme la fille de Jacques Delors". (invité d'Europe 1)
- Georges Tron, député UMP de l'Essonne, villepiniste : "Soit il (Jean Sarkozy) n'a pas d'autres qualités que son nom et ça se verra très vite. Mais il prend le risque que sa carrière politique s'arrête à 30 ans. Soit il a les compétences pour le poste et alors il doit s'inscrire dans la logique mise en place par son père qui est que toute nomination doit être entérinée par une commission ad'hoc. Dans ce cas il devrait être auditionné par le Conseil d'administration de l'Epad, voir même par la commission des Affaires économiques de l'Assemblée nationale". (déclaration à l'AFP).
- Jean-Christophe Lagarde, député Nouveau centre de Seine-Saint-Denis : "Je trouve totalement horripilante cette polémique parce que désormais quoi qu'il fasse ou qu'il dise, on lui colle son âge et son père. (Or) à son âge Bonaparte était général d'armée et il devait être en Egypte. C'est une tare typiquement française, où l'on considère que si on n'a pas 50 ans on n'est pas capable de faire quoi ce soit. Ceux qui l'attaquent n'osent en réalité pas s'en prendre à son père" (déclaration à l'AFP).