
Les prix du pétrole étaient en hausse mercredi à l'ouverture des échanges à New York, portés par le recul du dollar dans l'attente du rapport hebdomadaire sur les stocks américains.
Vers 13H05 GMT, sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de "light sweet crude" pour livraison en novembre s'échangeait à 67,14 dollars, en hausse de 43 cents par rapport à la clôture de mardi.
Les prix étaient principalement soutenus par le repli du dollar, a indiqué Mike Fitzpatrick, de MF Global.
La monnaie américaine, qui avait repris de l'allant en début de semaine, reculait mercredi, ce qui renforçait le pouvoir d'achat des investisseurs munis d'autres devises pour les matières premières libellées en dollar. L'euro valait autour de 1,46 dollar.
Le marché attendait le rapport hebdomadaire sur l'état des stocks de produits pétroliers aux Etats-Unis.
Selon les analystes interrogés par l'agence Dow Jones Newswires, les stocks de brut auraient augmenté de 300.000 barils la semaine passée, avec des estimations très variables allant d'une baisse de 3,1 millions de barils à une hausse de 3 millions de barils.
Les stocks d'essence sont attendus en progression de 800.000 barils et ceux de produits distillés, dont le gazole et le fioul de chauffage de 1,1 million de barils.
Jusqu'à présent, le rapport "n'a pas mâché ses mots pour pointer les déséquilibres entre l'offre et la demande sur les marchés mondiaux de l'énergie", a souligné Carl Weinberg, de High Frequency Economics, estimant par ailleurs qu'un rapport négatif pourrait déclencher une nouvelle période de baisse pour le pétrole.
Après une chute de 8% la semaine passée, les cours se sont installés dans une fourchette restreinte, se maintenant au-dessus de 65 dollars tout de même.
Les importantes réserves de pétrole ont limité l'influence, positive pour les prix, de tensions entre l'Iran et l'Occident sur le dossier nucléaire, à la veille d'une réunion cruciale à Genève des six grandes puissances mondiales, et quelques jours après l'annonce par Téhéran de la construction d'un deuxième site d'enrichissement d'uranimum, près de Qom.