Wall Street a clôturé en légère baisse la séance de lundi, tiré à la baisse par le recul des marchés asiatiques. Le marché est de nouveau en proie à des inquiétudes concernant la santé de l'économie mondiale, ce qui a entraîné des prises de bénéfices. Les chiffres meilleurs que prévu pour l'indice des directeurs d'achat de Chicago n'ont pas été suffisants pour rassurer les investisseurs. A la clôture, le Dow Jones reculait de 0,50% à 9 496,28 points tandis que le Nasdaq 100 cédait 1,10% à 1 625,19 points.
Disney (- 2,98% à 26,04 dollars) affiche l'une des plus fortes baisses du Dow Jones après avoir annoncé l'acquisition de Marvel (+25,41% à 48,47 dollars) pour 4 milliards de dollars. Ce groupe est propriétaire de super héros de comics comme Spider-Man ou X-Men qui, après avoir connu une vie sur le papier, déferlent désormais sur les écrans du monde entier, réalisant au passage d'importants succès au box-office. Ils vont désormais remplir les coffres du propriétaire de Mickey Mouse qui pourra également les inclure dans ses parcs à thème et exploiter leurs produits dérivés.
Les chiffres macroéconomiques
L'indice des directeurs d'achat (PMI) de Chicago, qui mesure l'activité économique dans la région de Chicago, s'est établi à 50 au mois d'août contre 43,4 au mois de juillet. Les économistes tablaient sur un chiffre de 48. On rappellera que le niveau des 50 sépare contraction et expansion de l'activité.
Les valeurs à suivre
ACTIVISION BLIZZARD
L'action de l'éditeur de jeux vidéo Activision Blizzard pourrait progresser de 29% au cours des douze prochains mois, selon le très influent hebdomadaire boursier Barron's. Ce dernier estime que la filiale de Vivendi est la mieux placée du secteur pour bénéficier de l'élargissement de l'audience des jeux vidéos.
AIG
La direction de ILFC, la filiale de leasing d'avions de l'assureur américain AIG, serait en pourparlers avec sa maison mère pour racheter une partie de sa flotte selon le Wall Street Journal. Steven Udvar-Hazy, le PDG de la filiale, négocierait le rachat de 2 milliards de dollars du portefeuille de la société. La flotte totale est évaluée à légèrement plus de 40 milliards de dollars selon le WSJ. L'objectif de ce rachat serait que ILFC lui-même lance une nouvelle société dans le secteur de la location.
CITIGROUP
L'hebdomadaire financier Barron's remarque que le titre Citigroup a bondi de près de 100% sur le dernier mois dans des volumes d'échange considérables, qui atteignaient souvent 1 milliard de titres par jour. Le journal s'interroge sur la capacité du cours à continuer à progresser, alors qu'il se remet d'un effondrement historique, passant de plus de 50 dollars en 2007 à seulement 1 dollar plus tôt dans l'année. Les gains à court terme seront selon lui probablement limités. Barron's recommandait l'achat il y a un mois, lorsque le titre s'échangeait autour de 2,75 dollars.
GENERAL MOTORS
Selon certains spécialistes, General Motors attendrait les élections législatives du 27 septembre en Allemagne en espérant un échec d'Angela Merkel. La chancelière allemande devrait alors retirer son soutien à l'offre de reprise de Magna sur Opel et le constructeur américain pourrait voir l'investisseur RHJ s'imposer. "L'électeur intelligent aura maintenant compris que l'Allemagne ne gagnera pas et que GM est juste en train de prendre en considération le 27 septembre", a estimé Peter L&*#8221;sche, professeur allemand de sciences politiques cité par Reuters.
BAKER HUGHES
Le groupe parapétrolier Baker Hughes a annoncé le rachat de son concurrent BJ Services pour 5,5 milliards de dollars en numéraire et en titres. Selon les termes de l'accord, les actionnaires de la cible recevront 0,40035 action Baker Hughes et 2,69 dollars par titre. Le montant représente une prime d'un peu plus de 16% par rapport au cours de clôture de vendredi de BJ Services.
AOF - EN SAVOIR PLUS
LEXIQUE
Demandes hebdomadaires d'allocation chômage : Cette statistique américaine, qui est publiée chaque jeudi à 14h30, donne le nombre de nouvelles demandes d'allocation chômage sur la semaine se terminant le samedi précédent. Elle est un indicateur de la santé du marché de l'emploi aux Etats-Unis, mais est cependant volatile. Il est plus pertinent de surveiller son évolution sur plusieurs semaines. Les économistes surveillent ainsi la moyenne mobile de cette donnée sur quatre semaines.
PIB (Produit Intérieur Brut) : Valeur de tous les biens et services produits à l'intérieur des limites géographiques d'un pays ou d'un territoire au cours d'une période donnée.
Croissance (économique) : Augmentation durable de l'activité économique d'un pays, que l'on constate notamment par l'évolution des prix, de la production, des revenus.
Cette croissance est évaluée à partir de l'indicateur du produit intérieur brut (PIB = valeur de tous les biens et services produits à l'intérieur des limites géographiques d'un pays) ou à partir du produit national brut (PNB), qui tient compte des flux de revenus des facteurs économiques entre un pays et le reste du monde.