Les marchés européens sont attendus en légère hausse après avoir déjà enregistré sept séances consécutives de progression. En Asie, le Nikkei a fini sur un gain de 0,74% à 9723,16 points. Le moteur de ce rally des indices : les résultats moins mauvais que prévu des sociétés à travers le monde. Hier soir aux Etats-Unis, Apple a ainsi dévoilé une performance trimestrielle largement supérieure aux attentes. A Paris, Publicis a annoncé qu'il allait constituer une provision de 9 millions d'euros en raison de la faillite de General Motors.
L'analyse technique du CAC 40
Du point de vue de l'analyse graphique, le bureau d'études DayByDay observe la formation d'un petit corps blanc de 26 points lui-même positionné sous une mèche de 28 points. Les acheteurs n'ont pas réussi à tenir les points hauts alors que le marché a subi une légère prise de bénéfice en fin de séance. Après une hausse de près de 400 points depuis le début de la semaine dernière, l'occurrence d'une pause voire d'une correction se fait maintenant plus forte. L'analyse des chandeliers japonais montre une succession de 6 bougies blanches dont la dernière comporte une mèche : des signes d'épuisement commencent à apparaître. La configuration reste positive au-dessus de 3245 points. Seule la rupture de ce niveau provoquerait l'entrée du marché en correction.
Les valeurs à suivre
GL EVENTS
GL Events a publié un chiffre d'affaires de 112,1 millions d'euros au deuxième trimestre, en baisse de 10,8%. L'année dernière, le groupe avait atteint un chiffre d'affaires de 125,7 millions d'euros sur la même période. Sur l'ensemble du premier semestre, GL Events a toutefois enregistré une croissance de 2,3% à 300,6 millions d'euros contre 294 millions d'euros sur les six premiers mois de l'année 2008. Sur le plan des perspectives, la direction prévoit une accélération de la structuration de la filière événementielle, amorcée il y a quelques années.
ITESOFT
Itesoft, éditeur européen de solutions d'automatisation du traitement des flux d'information, a enregistré au second trimestre 2009 un chiffre d'affaires de 5 millions d'euros, en hausse de 10,5% par rapport au second trimestre de l'exercice précédent (11,3% à taux de change constants). "Cette performance (...) confirme, dans un contexte de crise aggravée et durable où la rationalisation des coûts est une priorité des entreprises, le caractère porteur du marché de la dématérialisation des documents sur lequel Itesoft évolue", s'est félicité le groupe.
MASTRAD
Le chiffre d'affaires consolidé annuel de Mastrad s'est établi à 22,6 millions d'euros, en progression de 27% par rapport à l'exercice précédent. A périmètre constant (hors Kitchen Bazaar) et taux de change constants, la croissance de l'activité a atteint 10,8%. "Cette performance démontre la capacité de résistance de Mastrad dans un ENVIRONNEMENT économique morose", s'est félicité le groupe. En Amérique du Nord, l'activité de Mastrad Inc. a été "impactée par la détérioration de l'économie américaine" et ressort en recul de 11,3%, à 2,3 millions d'euros, sur l'exercice clos au 30 juin 2009.
MAUREL & PROM
Maurel & Prom a signé, en partenariat avec Cove Energy une OPTION d'achat (70% Maurel & Prom - 30% Cove Energy) portant sur certains actifs d'Artumas en Tanzanie et au Mozambique. Le montant de l'option s'élève à 1,02 million de dollars. Si cette option est exercée, les acheteurs devront payer la somme complémentaire de 10,98 millions de dollars portant le montant total de la transaction à 12 millions de dollars. L'exercice de cette option est soumis à un certain nombre de conditions et d'accords et pourrait avoir lieu au troisième trimestre 2009.
Les chiffres macroéconomiques
8h45
Consommation des ménages pour le mois de juin / FRANCE
11h00
Commandes à l'industrie pour le mois de mai / ZONE EURO
16h30
Statistiques pétrolières hebdomadaires / ETATS-UNISCe matin, l'euro cote 1,4204 face au billet vert.
Hier à Paris
Un vent haussier a soufflé tout au long de la séance sur les marchés actions européens, qui ont clôturé dans le vert. Seul rendez-vous marquant de la séance, le discours du président de la Réserve fédérale américaine dans lequel Ben Bernanke a affiché un optimisme prudent, notant une « amélioration notable » mais fragile de la conjoncture. Le marché semble continuer à penser que le plus gros de la crise économique sont derrière nous. A la clôture, le CAC 40 gagnait 0,98% à 3 302,89 points tandis que l'Eurotop 100 s'accordait 0,74% à 1 904,11 points.
Hier à Wall Street
Wall Street a fini une nouvelle fois dans le vert. Les indices ont continué de bénéficier des résultats supérieurs aux attentes, notamment ceux de Caterpillar, le spécialiste des véhicules de chantier, et de Merck dans le secteur pharmaceutique. Wall Street a aussi été rassuré par le président de la Fed qui a évoqué une « amélioration notable de l'économie ». En revanche, le secteur financier a terminé en baisse dans le sillage du spécialiste du crédit CIT qui n'a pas exclu de faire faillite. Le Dow Jones a clôturé en hausse de 0,77% à 8915,94 points. Le Nasdaq a gagné 0,36% à 1916,20 points.
AOF - EN SAVOIR PLUS
LEXIQUE
Covenants de dette : Terme anglais désignant des clauses restrictives attachées à un contrat de prêt et destinées à protéger le créancier. Ces clauses peuvent notamment contraindre l'emprunteur à limiter son endettement total à un certain seuil, à respecter des ratios financiers définis, à communiquer régulièrement sur l'état de son patrimoine ou encore à restreindre les versements de dividendes. Si le débiteur ne respecte pas ses engagements, le créancier peut alors revoir à la hausse le taux d'intérêt du prêt.
Inflation : L'inflation est la hausse du niveau général des prix, entraînant une baisse durable du pouvoir d'achat de la monnaie. Elle est généralement évaluée au moyen de l'Indice des prix à la consommation (IPC).
D'une manière générale, une forte inflation profite au débiteur, tandis que le créditeur en pâtit. Pour jauger l'inflation, les banques centrales s'intéressent à l'indice des prix à la consommation sous-jacent, c'est-à-dire hors les éléments volatils que sont l'énergie et l'alimentation. On parle alors d'indice des prix à la consommation «core». La Fed privilégie l'indice PCE «core» qui mesure l'évolution des prix liés à la consommation des ménages. Le niveau d'inflation considéré comme acceptable par la BCE est de 2 % l'an.
Balance commerciale : elle mesure la différence en valeur entre les biens et services exportés par un pays et ceux importés. La balance commerciale est excédentaire si la valeur des exportations est supérieure aux importations et déficitaire dans le cas contraire.
Les économistes s'intéressent aux évolutions des exportations et des importations en volume afin de déterminer l'impact du commerce extérieur sur la croissance. Si les exportations ont progressé plus rapidement que les importations, l'impact est positif. Il est négatif dans le cas opposé.
Indicateurs avancés du Conference Board (indice des) : cet indice est calculé à partir de dix statistiques économiques, comprenant notamment les commandes dans l'industrie, les demandes hebdomadaires d'allocation chômage, l'indice S&P500, la confiance des ménages, l'écart de taux entre celui à dix ans et celui au jour le jour... Il est utilisé par les économistes pour anticiper l'évolution de l'activité dans les trois à six prochains mois.
Demandes hebdomadaires d'allocation chômage : Cette statistique américaine, qui est publiée chaque jeudi à 14h30, donne le nombre de nouvelles demandes d'allocation chômage sur la semaine se terminant le samedi précédent. Elle est un indicateur de la santé du marché de l'emploi aux Etats-Unis, mais est cependant volatile. Il est plus pertinent de surveiller son évolution sur plusieurs semaines. Les économistes surveillent ainsi la moyenne mobile de cette donnée sur quatre semaines.