MySpace fait rimer réseau social avec plan social aujourd'hui en annonçant son intention de licencier les deux tiers de ses salariés hors des Etats-Unis. La masse salariale du groupe passera de 450 à 150 employés, soit une réduction d'effectifs de 66% orchestrée dans le but de réduire les coûts. La filiale de la News Corporation (+ 0,03%à 9,08 dollars) de Rupert Murdoch fermera ses bureaux dans au moins quatre pays. La semaine dernière, déjà, MySpace avait annoncé la suppression de 400 emplois aux Etats-Unis, soit 30% de ses effectifs américains.
«En procédant à un examen de l'entreprise, il nous est clairement apparu que les effectifs de MySpace sont devenus trop nombreux et trop lourds pour être viables dans les conditions actuelles du marché, non seulement aux Etats-Unis, mais aussi sur le plan international», a déclaré Owen Van natta, le PDG de MySpace. Ce dernier, anciennement directeur exécutif de Facebook, a pris la tête de MySpace après le départ de Chris DeWolfe, le co-fondateur et PDG du réseau social.
Les problèmes de MySpace viennent notamment de son incapacité à augmenter sa fréquentation. NewsCorp a racheté MySpace en 2005 pour 580 millions de dollars. Depuis le rachat, le réseau social peine à accroître le nombre d'utilisateurs, qui stagne à 125 millions à travers le monde. De son côté, Facebook, le concurrent direct de MySpace, dit avoir vu la fréquentation doubler à plus de 200 millions en moins d'un an. En août dernier seulement, le réseau de Mark Zuckerberg fêtait le franchissement de la barre des 100 millions d'utilisateurs.