MONTREAL, QUEBEC--(Marketwire - April 02, 2009) - Bombardier Inc. (TSX: BBD.A)(TSX: BBD.B)
(Tous les montants présentés dans ce communiqué sont en dollars américains, à moins d'indication contraire.)
- Revenus consolidés de 19,7 milliards $, contre 17,5 milliards $ l'exercice précédent
- BAIIA de 2 milliards $, contre 1,4 milliard $ avant élément spécial l'exercice précédent
- BAII de 1,4 milliard $, contre 902 millions $ avant élément spécial l'exercice précédent
- Bénéfice net de 1 milliard $, contre 317 millions $ l'exercice précédent
- BPA dilué de 0,56 $, contre 0,16 $ l'exercice précédent
- Flux de trésorerie disponibles de 342 millions $, contre 2 milliards $ l'exercice précédent
- Robuste situation de trésorerie de 3,5 milliards $
- Négociation réussie d'une facilité de lettres de crédit totalisant 3,75 milliards d'euros
- Carnet de commandes de 48,2 milliards $
- Dans le contexte de la détérioration soutenue de la conjoncture économique, réduction de cadences de production et mises à pied additionnelles chez Bombardier Aéronautique
- Ententes d'achat fermes d'avions CSeries avec Deutsche Lufthansa AG et Lease Corporation International
Bombardier a fait état aujourd'hui de solides résultats financiers pour le quatrième trimestre et l'exercice clos le 31 janvier 2009, démontrant une hausse des revenus et de la rentabilité ainsi qu'une robuste situation de trésorerie. Les revenus ont progressé de 13 % pour atteindre 19,7 milliards $. Le bénéfice avant revenus de financement, dépenses de financement et impôts sur les bénéfices (BAII) a atteint 1,4 milliard $, en hausse de 56 % sur les 902 millions $ avant élément spécial l'exercice précédent (1,2 milliard $ avant charge au titre de l'excédent sur les coûts moyens de production l'exercice précédent). La marge BAII a atteint 7,2 %, en regard de 5,2 % avant élément spécial l'exercice précédent (6,7 % avant charge au titre de l'excédent sur les coûts moyens de production). Le bénéfice par action dilué (BPA) a atteint 0,56 $, en regard de 0,16 $ (0,26 $ avant élément spécial) l'exercice précédent. Le bénéfice net a atteint 1 milliard $, contre 317 millions $ l'exercice précédent.
Les flux de trésorerie disponibles (flux de trésorerie liés aux activités d'exploitation, déduction faite des additions nettes aux immobilisations corporelles et aux actifs incorporels) ont totalisé 342 millions $, en regard de 2 milliards $ l'exercice précédent. La situation de trésorerie est demeurée robuste à 3,5 milliards $ au 31 janvier 2009, comparativement à 3,6 milliards $ au 31 janvier 2008. En décembre dernier, en dépit du contexte difficile sur le plan du crédit, une entente pour une facilité de lettres de crédit d'un montant de 3,75 milliards d'euros a été négociée pour Bombardier Transport avec un syndicat d'institutions financières internationales de premier ordre.
Le carnet de commandes au 31 janvier 2009 totalisait 48,2 milliards $, comparativement à 53,6 milliards $ au 31 janvier 2008. La baisse résulte de l'incidence sur le carnet de commandes de Bombardier Transport de la dépréciation de devises par rapport au dollar américain.
"Au cours de la dernière année, nous avons plus que réussi à conserver notre rang en dépit de marchés financiers internationaux fortement perturbés et d'une économie mondiale en contraction. En fait, nous avons franchi une étape importante, celle d'atteindre un bénéfice net de 1 milliard $ pour la première fois de notre histoire et notre BPA a plus que doublé pour s'établir à 0,56 $, contre 0,16 $ l'an dernier, a déclaré Pierre Beaudoin, président et chef de la direction, Bombardier Inc.
"Nous avons continué à progresser, Bombardier Aéronautique et Bombardier Transport ayant tous deux enregistré d'excellents rendements financiers pour l'exercice 2009. Notre groupe Aéronautique a enregistré une marge BAII de 9 % pour l'exercice, excédant son objectif de 8 %. Transport s'approche de son objectif de marge de 6 % pour l'exercice 2010, ayant généré une marge BAII de 6,2 % pour le quatrième trimestre et de 5,3 % pour l'exercice 2009.
"Il ne fait aucun doute que nous traversons une période de turbulences et que notre contexte d'affaires évolue rapidement. Un tel contexte nécessite une exécution prudente, des priorités claires et des actions déterminantes. Toutefois, forts d'un bilan solide, d'un haut niveau de liquidités et d'un carnet de commandes large et diversifié, que ce soit sur le plan des produits ou sur le plan géographique, nous croyons que nous sommes en bonne position pour faire face à ce contexte économique difficile", a ajouté M. Beaudoin.
Bombardier Aéronautique
Les revenus de Bombardier Aéronautique se sont améliorés pour atteindre 10 milliards $, comparativement à 9,7 milliards $ l'exercice précédent, tandis que le BAII a progressé pour s'établir à 896 millions $, en regard de 563 millions $ l'exercice précédent. Cela représente une marge BAII de 9 %, en regard de 5,8 % l'exercice précédent (8,6 % avant charge au titre de l'excédent sur les coûts moyens de production).
Le carnet de commandes de Bombardier Aéronautique totalisait 23,5 milliards $ au 31 janvier 2009, contre 22,7 milliards $ un an plus tôt. Depuis le 5 février 2009, le nombre de commandes nettes et le nombre de livraisons pour l'exercice clos le 31 janvier 2009 ont été révisés à la baisse. Ainsi, le groupe a enregistré un total de 367 commandes nettes d'avions d'affaires, d'avions commerciaux et d'avions amphibies, en regard de 698 avions l'exercice précédent. Un total de 349 avions ont été livrés, contre 361 l'exercice précédent. Bombardier Aéronautique a maintenu son leadership sur le marché des avions d'affaires, en fonction des revenus, avec 235 livraisons et 251 commandes nettes, pour un ratio de nouvelles commandes sur livraisons de 1,1. Par ailleurs, les commandes nettes d'avions commerciaux ont porté sur 114 appareils, tandis que 110 appareils ont été livrés au cours de l'exercice, pour un ratio de nouvelles commandes sur livraisons de 1,0.
Bien que Bombardier Aéronautique ait l'offre de produits la plus complète de tous les avionneurs d'affaires, couvrant 95 % du marché total, la demande en avions d'affaires s'est rapidement détériorée au cours du deuxième semestre de l'année civile 2008 et devrait rester faible dans un avenir prévisible. Conséquemment, Bombardier Aéronautique s'attend maintenant à livrer au cours du présent exercice environ 25 % moins d'avions d'affaires que pendant l'exercice 2009, tout en comptant toujours livrer 10 % plus d'avions commerciaux que lors du dernier exercice.
Bombardier Aéronautique revoit à la baisse toutes ses cadences de production de biréacteurs d'affaires et de biréacteurs régionaux et prend des mesures pour relever les défis persistants de l'industrie de l'aviation. Ce rajustement des cadences va entraîner une réduction additionnelle d'environ 10 % des effectifs de Bombardier Aéronautique, soit environ 3 000 employés, touchant ses installations du Canada, des Etats-Unis, du Mexique et d'Irlande du Nord, d'ici la fin de l'année civile 2009. Cette plus récente réduction des effectifs s'additionne aux 1360 mises à pied annoncées le 5 février dernier, alors que Bombardier a ajusté les cadences de production de ses avions Learjet et Challenger. Les indemnités de départ liées à ces réductions d'effectifs devraient totaliser environ 30 millions $.
Bombardier Aéronautique est en bonne position dans les segments de marché des biréacteurs régionaux et des biturbopropulseurs, en raison des avantages économiques de ses produits, d'une vaste clientèle et des bénéfices liés à la communité d'éléments des avions des gammes CRJ et Série Q. Tandis que la cadence de production des biturbopropulseurs Q400 a augmenté, la forte demande pour cet appareil se poursuivant, la cadence de production des biréacteurs CRJ NextGen sera réduite dans la deuxième partie de l'exercice 2010 pour s'ajuster à la baisse du nombre de nouvelles commandes et aux demandes de report de certains clients. L'incidence de cette réduction sur les emplois est reflétée dans les mises à pied susmentionnées.
Le développement des avions de Bombardier lancés récemment, les appareils CRJ1000, Learjet 85 et CSeries, se déroule comme prévu. En mars 2009, deux clients ont signé une entente d'achat pour des avions CSeries : Deutsche Lufthansa AG pour 30 avions CS100, avec des options sur 30 autres appareils CSeries et Lease Corporation International (LCI) pour trois biréacteurs commerciaux CS100 et 17 biréacteurs commerciaux CS300 avec des options sur 20 autres avions CSeries. Le développement de nouveaux produits permettra à Bombardier de réaffecter autant d'employés que possible répondant aux exigences des postes disponibles, réduisant par le fait même le nombre de mises à pied résultant de la réduction des cadences de production.
Bombardier Aéronautique croit que la marge BAII sera négativement affectée jusqu'à ce que les marchés reviennent à une conjoncture normale, mais réaffirme son engagement à atteindre son objectif de marge BAII de 12 % d'ici l'exercice 2013.
Employés horaire | |||||
Contractuels | Syndiqués | Non syndiqués et gestionnaires | Employés permanents et travailleurs temporaires | ||
Belfast | 665 | 280 | 30 | 300 | 1 275 |
Montréal | 10 | 831 | 189 | 710 | 1 740 |
Toronto | -- | 420 | 55 | -- | 475 |
United States (incl. Wichita) | -- | 300 | 170 | 350 | 820 |
Querétaro | 50 | -- | -- | -- | 50 |
Total (approx.) | 3 000 | 1 360 | 4 360 |
Bombardier Transport
Les revenus de Bombardier Transport ont totalisé 9,8 milliards $, une progression de 25 % sur ceux de l'exercice précédent. Le BAII a atteint 515 millions $, en regard de 177 millions $ l'exercice précédent, pour une marge BAII de 5,3 %, contre 2,3 % (BAII avant élément spécial de 339 millions $, ou 4,4 %), l'exercice précédent.
Le groupe a fait état d'un montant élevé de nouvelles commandes totalisant 9,8 milliards $, pour un ratio de nouvelles commandes sur revenus de 1,0 dans le contexte d'une hausse des revenus. Le carnet de commandes s'établissait à 24,7 milliards $ au 31 janvier 2009.
Les produits et services de Bombardier Transport sont le moteur d'une mobilité durable. Le groupe a continué de récolter les bénéfices de son large portefeuille de produits en remportant des contrats dans diverses régions du monde, entre autres, à Singapour, au Canada, en Suède, en Inde, en Allemagne et au Royaume-Uni.
En investissant constamment dans des solutions novatrices, Bombardier Transport offre un portefeuille complet de produits et est à la fine pointe en matière de nouvelle technologie avec, notamment, le lancement des technologies ECO4 pour maximiser le rendement énergétique et les performances totales des trains.
En novembre 2008, Bombardier Transport a inauguré un nouveau site manufacturier de véhicules ferroviaires de pointe en Inde, le premier de ce pays à être la propriété exclusive d'une entreprise mondiale étrangère.
L'étroite collaboration de Bombardier Transport avec ses principaux clients visant à poursuivre la recherche en plateformes de train flexible et modulaire a conduit à la signature, en janvier 2009, d'un contrat-cadre avec la Deutsche Bahn AG (DB). Ce contrat-cadre, le plus important jamais octroyé par la DB à un seul fournisseur, porte sur 800 voitures à deux niveaux de nouvelle génération, d'une valeur totale d'environ 2,1 milliards $ (1,5 milliard d'euros).
Avec l'équivalent de 2,5 années de revenus en carnet, la récession actuelle devrait avoir une incidence limitée sur Bombardier Transport, les indicateurs fondamentaux de l'industrie demeurant solides. Bombardier Transport réaffirme donc son objectif de porter sa marge BAII à 6 % pour l'exercice 2010.
BOMBARDIER INC.
Faits saillants financiers
(non vérifiés, en millions de dollars américains, sauf les montants par
action qui sont présentés en dollars)
terminés les 31 janvier | ||||||
2009 | 2008 | |||||
BA | BT | Total | BA | BT | Total | |
Revenus | 2 777 $ | 2 652 $ | 5 429 $ | 2 893 $ | 2 377 $ | 5 270 $ |
BAIIA | 380 $ | 194 $ | 574 $ | 295 $ | 137 $ | 432 $ |
Amortissement | 109 | 30 | 139 | 99 | 28 | 127 |
BAII | 271 $ | 164 $ | 435 | 196 $ | 109 $ | 305 |
Revenus de financement | (47) | (69) | ||||
Dépenses de financement | 103 | 161 | ||||
BAI | 379 | 213 | ||||
Charge (recouvrement) d'impôts sur les bénéfices | 70 | (5) | ||||
Bénéfice net | 309 $ | 218$ | ||||
Bénéfice par action: | ||||||
De base | 0,17 $ | 0,12 $ | ||||
Dilué | 0,17 $ | 0,12 $ | ||||
Flux de trésorerie disponibles sectoriels | (271)$ | 360 $ | 89 $ | 554 $ | 525 $ | 1 079 $ |
Impôts sur les bénéfices et dépenses nettes de financement | (180) | (155) | ||||
Flux de trésorerie disponibles | (91)$ | 924 $ |
les 31 janvier | ||||||
2009 | 2008 | |||||
BA | BT | Total | BA | BT | Total | |
Revenus | 9 965 $ | 9 756 $ | 19 721 $ | 9 713 $ | 7 793 $ | 17 506 $ |
BAIIA avant élément spécial | 1 327 $ | 639 $ | 1 966 $ | 966 $ | 448 $ | 1 414 $ |
Amortissement | 431 | 124 | 555 | 403 | 109 | 512 |
BAII avant élément spécial | 896 $ | 515 $ | 1 411 | 563 $ | 339 $ | 902 |
Revenus de financement | (270) | (225) | ||||
Dépenses de financement | 408 | 526 | ||||
BAI avant élément spécial | 1 273 | 601 | ||||
Elément spécial | - | 162 | ||||
BAI | 1 273 | 439 | ||||
Impôts sur les bénéfices | 265 | 122 | ||||
Bénéfice net | 1 008 $ | 317 $ | ||||
Bénéfice par action: | ||||||
De base | 0,57 $ | 0,17 $ | ||||
Dilué | 0,56 $ | 0,16 $ | ||||
Flux de trésorerie disponibles sectoriels | 128 $ | 480 $ | 608 $ | 1 676 $ | 688 $ | 2 364 $ |
Impôts sur les bénéfices et dépenses nettes de financement | (266) | (401) | ||||
Flux de trésorerie disponibles | 342 $ | 1 963 $ |
BA : Bombardier Aéronautique; BT : Bombardier Transport
RESULTATS FINANCIERS DU QUATRIEME TRIMESTRE ET DE L'EXERCICE CLOS LE 31 JANVIER 2009
ANALYSE DES RESULTATS
Résultats consolidés
Les revenus consolidés du quatrième trimestre clos le 31 janvier 2009 ont totalisé 5,4 milliards $, en regard de 5,3 milliards $ pour la période correspondante de l'exercice précédent. Les revenus consolidés pour l'exercice clos le 31 janvier 2009 ont atteint 19,7 milliards $, en regard de 17,5 milliards $ l'exercice précédent.
Le BAII du quatrième trimestre clos le 31 janvier 2009 s'est chiffré à 435 millions $, ou 8 % des revenus, en regard de 305 millions $, ou 5,8 %, pour la période correspondante de l'exercice précédent. Le BAII pour l'exercice clos le 31 janvier 2009 s'est chiffré à 1,4 milliard $, ou 7,2 % des revenus, en regard de 902 millions $ avant élément spécial, ou 5,2 %, l'exercice précédent.
Les dépenses nettes de financement ont totalisé 56 millions $ pour le quatrième trimestre de l'exercice 2009, en regard de 92 millions $ pour la période correspondante de l'exercice précédent. Les dépenses nettes de financement ont totalisé 138 millions $ pour l'exercice clos le 31 janvier 2009, comparativement à 301 millions $ l'exercice précédent. Les diminutions de 36 millions $ et de 163 millions $ sont essentiellement attribuables à la baisse des intérêts débiteurs sur la dette à long terme, à un gain de financement net réalisé au cours de l'exercice 2009 sur les rachats de dette à long terme, comparativement à une perte de financement réalisée au cours de l'exercice 2008; en partie contrebalancés par une perte découlant de la radiation des frais reportés liés au renouvellement de la facilité de lettres de crédit.
Le taux d'imposition effectif a été de 18,5 % pour le quatrième trimestre clos le 31 janvier 2009, par rapport à un taux d'imposition prévu par la loi de 31,5 %. Le taux d'imposition effectif plus faible est principalement attribuable à la variation nette des économies fiscales constatées au titre des pertes d'exploitation et aux écarts temporaires, en partie contrebalancés par des écarts permanents et une moins-value d'actifs d'impôts sur les bénéfices reportés. Pour l'exercice 2009, le taux d'imposition effectif a été de 20,8 %, comparativement au taux d'imposition prévu par la loi de 31,5 %. Le taux d'imposition effectif plus faible est surtout attribuable à une variation nette des économies fiscales constatées au titre des pertes d'exploitation et aux écarts temporaires et au taux d'imposition inférieur des sociétés émettrices étrangères, en partie contrebalancés par des écarts permanents et une moins-value d'actifs d'impôts sur les bénéfices reportés.
Il en a résulté un bénéfice net de 309 millions $, ou 0,17 $ par action (dilué), pour le quatrième trimestre de l'exercice 2009, comparativement à 218 millions $, ou 0,12 $ par action (dilué), pour la période correspondante de l'exercice précédent. Le bénéfice net pour l'exercice clos le 31 janvier 2009 a été de 1 milliard $, ou 0,56 $ par action (dilué), comparativement à 317 millions $, ou 0,16 $ par action (dilué), l'exercice précédent.
L'utilisation des flux de trésorerie disponibles s'est chiffrée à 91 millions $ pour le trimestre terminé le 31 janvier 2009, comparativement à des flux de trésorerie disponibles de 924 millions $ pour la période correspondante de l'exercice précédent. Les flux de trésorerie disponibles se sont établis à 342 millions $ pour l'exercice clos le 31 janvier 2009, en regard de 2 milliards $ l'exercice précédent.
Au 31 janvier 2009, le carnet de commandes de Bombardier s'établissait à 48,2 milliards $, contre 53,6 milliards $ au 31 janvier 2008.
Bombardier Aéronautique
- Revenus de 2,8 milliards $ pour le quatrième trimestre; 10 milliards $ pour l'exercice 2009
- BAIIA de 380 millions $ pour le quatrième trimestre; 1,3 milliard $ pour l'exercice 2009
- BAII de 271 millions $, ou 9,8 % des revenus, pour le quatrième trimestre; 896 millions $, ou 9 %, pour l'exercice 2009
- Utilisation de flux de trésorerie disponibles de 271 millions $ pour le quatrième trimestre; flux de trésorerie disponibles de 128 millions $ pour l'exercice 2009
- Carnet de commandes de 23,5 milliards $ au 31 janvier 2009, en regard de 22,7 milliards $ au 31 janvier 2008
- Signature de deux ententes d'achat fermes portant sur le programme CSeries totalisant 50 avions et 50 options
Les revenus de Bombardier Aéronautique ont totalisé 2,8 milliards $ pour le trimestre clos le 31 janvier 2009, comparativement à 2,9 milliards $ pour la période correspondante de l'exercice précédent. La diminution est essentiellement attribuable à une baisse des revenus de service, surtout attribuable à la baisse du niveau des activités de service du programme de multipropriété et des programmes donnant droit à des heures de vol par suite d'une diminution du nombre d'heures de vol des clients, et de la diminution des revenus tirés des activités de soutien des produits, principalement en raison de la baisse des revenus d'entretien provenant de clients d'avions d'affaires par suite du ralentissement des activités de vol et du contexte économique actuel. Les revenus pour l'exercice clos le 31 janvier 2009 ont totalisé 10 milliards $, comparativement à 9,7 milliards $ l'exercice précédent. L'augmentation est surtout attribuable à la hausse des revenus de fabrication reflétant l'accroissement du nombre de livraisons des avions d'affaires à large fuselage et l'amélioration des prix de vente des avions d'affaires et des avions commerciaux, la vente de trois avions amphibies additionnels et la progression des revenus tirés de l'achèvement des aménagements intérieurs d'avions d'affaires à large fuselage; en partie contrebalancés par la baisse du nombre de livraisons d'avions commerciaux.
Le BAII a atteint 271 millions $, ou 9,8 % des revenus, pour le quatrième trimestre terminé le 31 janvier 2009, en regard de 196 millions $, ou 6,8 %, pour la période correspondante de l'exercice précédent. La progression de 3,0 points de pourcentage est essentiellement attribuable à l'amélioration des prix de vente des avions commerciaux et de certains avions d'affaires, à la charge au titre de l'excédent sur les coûts moyens de production de néant contre 67 millions $ l'exercice précédent, une combinaison favorable des avions d'affaires, une réduction des frais de vente et d'administration; en partie contrebalancées par une provision pour la dépréciation d'avions d'occasion, principalement des avions d'affaires d'occasion, la hausse du coût des ventes par unité, essentiellement en raison de la montée du prix des matériaux, la hausse de la charge d'amortissement, et l'écart négatif sur certains instruments financiers comptabilisés à la juste valeur.
Le BAII a atteint 896 millions $, ou 9 % des revenus, pour l'exercice terminé le 31 janvier 2009, en regard de 563 millions $, ou 5,8 %, l'exercice précédent. L'augmentation de 3,2 points de pourcentage est principalement attribuable à la charge au titre de l'excédent sur les coûts moyens de production de néant contre 271 millions $ l'exercice précédent, l'amélioration des prix de vente et la combinaison favorable des avions d'affaires, l'amélioration des prix de vente des avions commerciaux et l'incidence positive de la réévaluation de certains comptes du bilan en devises; en partie contrebalancées par la hausse du coût des ventes par unité, essentiellement attribuable à la montée du prix des matériaux, l'incidence négative de la hausse des taux de change, compte tenu des couvertures, du dollar canadien par rapport au dollar américain, une provision pour la dépréciation d'avions d'occasion, principalement des avions d'affaires d'occasion, et l'écart négatif sur certains instruments financiers comptabilisés à la juste valeur.
Pour le quatrième trimestre terminé le 31 janvier 2009, l'utilisation des flux de trésorerie disponibles a totalisé 271 millions $, comparativement à des flux de trésorerie disponibles de 554 millions $ pour la période correspondante de l'exercice précédent. La diminution de 825 millions $ est essentiellement attribuable à l'écart négatif, par rapport au trimestre correspondant de l'exercice précédent, de la variation nette des soldes hors caisse liés à l'exploitation; en partie contrebalancé par l'amélioration de la rentabilité. Pour l'exercice terminé le 31 janvier 2009, les flux de trésorerie disponibles ont totalisé 128 millions $, comparativement à 1,7 milliard $ l'exercice précédent. La diminution de 1,5 milliard $ est essentiellement attribuable à l'écart négatif, par rapport à l'exercice précédent, de la variation nette des soldes hors caisse liés à l'exploitation et à l'accroissement des additions nettes aux immobilisations corporelles et aux actifs incorporels; en partie contrebalancés par