La Bourse de Paris atténuait son recul mardi après-midi, le CAC 40 ne cédant plus que 0,21% et profitant de l'ouverture sur une note positive à la Bourse de New York, après les résultats meilleurs qu'attendu de Hewlett-Packard.
A 16H00 (15H00 GMT), l'indice vedette perdait 6,55 points à 3.175,48 points après être descendu jusqu'à 3.103,54 points (-2,46%) dans la matinée, dans un volume d'échanges de 1,2 milliard d'euros, au lendemain d'une forte baisse de 3,32%.
Londres abandonnait 0,09%, Francfort était stable et l'Eurostoxx 50 grignotait 0,04%.
La Bourse de New York, après avoir ouvert en hausse, peinait à trouver une tendance claire: le Dow Jones prenait 0,37% et le Nasdaq reculait de 0,06%.
Alors que l'inquiétude sur l'économie américaine continue de peser sur les places mondiales, le géant informatique Hewlett Packard a publié des résultats préliminaires supérieurs aux attentes pour le quatrième trimestre, malgré l'impact négatif du redressement du dollar.
Autre bonne nouvelle, cette fois sur le front de l'inflation, les prix à la production aux Etats-Unis ont chuté en octobre à un rythme record depuis que cette statistique est établie, c'est-à-dire depuis 1947, en reculant de 2,8% en octobre.
Cette baisse est largement supérieure aux attentes des économistes, qui tablaient sur un recul de 1,8%.
Les banques restent cependant sous l'influence négative des 50.000 suppressions de postes annoncées lundi par l'américaine Citigroup: Crédit Agricole cède 4,23% à 8,38 euros, Dexia 12,66% à 3,69 euros et Société Générale 7,13% à 34,80 euros.
BNP Paribas souffre, de surcroît, de rumeurs prêtant à la première banque française l'intention de lancer une augmentation de capital, alors qu'elle n'avait pas eu à le faire depuis le début de la crise. Le titre plonge de 8,16% à 39,55 euros.
Toujours en tête du CAC 40, Alcatel-Lucent (+3,91% à 1,88 euro) profite des discussions entamées avec Dassault Aviation pour le rachat de la part de 20,8% que l'équipementier en télécommunication détient dans Thalès (+0,23% à 30,46 euros), au prix de 38 euros par action.
Carrefour (+2,38% à 30,52 euros) progresse également à contre-courant du marché, soutenu par le remplacement de son directeur général José Luis Duran par le suédois Lars Olofsson. Les analystes n'attendent cependant aucun bouleversement stratégique de cette décision.