Les responsables des six premiers projets lauréats du plan Campus de rénovation immobilière --Bordeaux, Toulouse, Lyon, Montpellier, Strasbourg et Grenoble-- ont présenté vendredi à Paris le détail de leurs projets, dont certains pourraient être financés en 2010.
Les projets ont été présentés à la Cité de l'architecture et du patrimoine devant la ministre de l'Enseignement supérieur Valérie Pécresse, des responsables d'universités, des architectes et des journalistes.
Sélectionnées lors d'une première vague en mai dernier (dix projets sont retenus au total), chaque ville a remis la semaine dernière au ministère son projet détaillé. Il comprend généralement un volet vie de campus et rénovation immobilière, et au-delà une volonté affichée de réorganisation afin d'être plus attractif sur le plan international, y compris sur le plan de la recherche.
Un jury, qui se réunit à partir de lundi, déterminera quelle enveloppe financière sera allouée à chacun des six projets, selon Mme Pécresse, qui a précisé que la dotation de l'Etat ne serait pas "une simple division par dix". Selon son entourage, les six premiers projets seront fixés "début décembre".
En général, en sus des crédits octroyés par l'Etat dans le cadre de l'opération Campus, les projets devraient aussi être abondés par des crédits des collectivités territoriales.
Ainsi Strasbourg a chiffré ses besoins plan Campus à 288 millions d'euros auxquels s'ajouteront 240 millions d'euros des collectivités locales. Le projet de Bordeaux coûte 538 millions d'euros (hors collectivités). Montpellier demande 440 millions de financement dont les deux tiers à l'Etat et le reste au Conseil régional. Ceux de Lyon et Grenoble coûtent environ 1,2 milliard au total, dont la moitié au titre du plan Campus. Le projet toulousain représente 1,4 milliard, dont 500 au titre de l'opération Campus.