Wall Street a terminé en nette baisse au terme d'une nouvelle séance volatile. Les indices semblaient bien partis pour finir en hausse avant de s'effondrer dans les dernières minutes de cotation. Si les craintes concernant une récession mondiale sont restées au premier plan, plusieurs bonnes nouvelles sont venus réconforter les investisseurs. Les ventes de logements neufs ont dépassé les attentes en septembre et les résultats trimestriels de Verizon ont été bien accueillis. Le Dow Jones a clôturé en baisse de 2,42% à 8175,77 points et le nasdaq composite en repli de 2,97% à 1505,90 points.
Verizon (+ 10,09% à 27,61 dollars) a affiché facilement la plus forte hausse du Dow Jones. Le deuxième opérateur télécoms américain a dévoilé des résultats trimestriels en hausse et en ligne avec les attentes grâce aux bonnes performances de son activité de téléphonie mobile. Cette publication a rassuré sur les qualités défensives du secteur en ces temps de troubles économiques. Le directeur général du groupe, Ivan Seidenberg, a cependant reconnu que les dépenses des consommateurs allaient être moindres lors de la saison de Noêl, tandis que les entreprises allaient restreindre leurs dépenses.
LES CHIFFRES MACROECONOMIQUES
Les ventes de logements neufs ont gagné 2,7% aux Etats-Unis en septembre à 464 000 unités en rythme annuel après avoir touché un plus bas de 17 ans en août. Le consensus attendait seulement 450 000 unités.
LES VALEURS A SUIVRE
EXXON/CHEVRON
Les compagnies pétrolières américaines, à l'instar des valeurs liées à l'énergie, risquent d'être entourées alors que le spectre de la récession hante les marchés. La Bourse de Tokyo a clôturé ce matin à un plus bas de 26 ans et les places européennes sont très mal orientées depuis l'ouverture. Sur le marché pétrolier, l'or noir poursuit sa dégringolade en dépit de l'annonce d'une baisse de la production de l'Opep. Le baril de brut léger américain échéance décembre cédait à 14 heures plus de 2% à 62,76 dollars. Depuis son plus haut de juillet à 147 dollars, le baril a abandonné plus de 57%.
GOLDMAN SACHS
La direction de Goldman Sachs aurait contacté celle de Citigroup le mois dernier afin d'évoquer une éventuelle fusion, a rapporté le Financial Times hier soir. Le directeur de Citigroup Vikram Pandit aurait cependant rapidement écarté l'idée d'un rapprochement, selon des sources proches du dossier. Aucun des deux établissements bancaires n'a souhaité faire de commentaire.