La Bourse de Paris évoluait toujours en hausse lundi après-midi, le CAC 40 gagnant 1,96%, dans un marché prudent, tandis que Wall Street rebondissait dans les premiers échanges.
A 15H57 (13H57 GMT), l'indice vedette progressait de 65,25 points à 3.395,17 points, dans un volume d'échanges de 3,34 milliards d'euros, restant à un niveau stable depuis la matinée.
Francfort grignotait 0,06%, Londres grimpait de 2,35% et l'Eurostoxx 50 de 1,83%.
La place parisienne était confortée par l'ouverture en hausse de la Bourse de New York, où le Dow Jones gagnait 1,48% et le Nasdaq 1,18% à 13H55 GMT.
"S'il nous semble prématuré de prétendre identifier la date de retour au calme des marchés, nous pensons qu'il est opportun de tenter de profiter des situations de rebond", observent les analystes du Crédit Mutuel-CIC.
Si la faible valorisation des titres encourageait en effet une "chasse aux bonnes affaires" de la part des investisseurs, le marché était également stimulé par la perspective de sommets internationaux, dont le premier pourrait avoir lieu dès novembre à New York.
Autre signe réconfortant pour les marchés, l'indice composite des indicateurs économiques américains, censé préfigurer l'évolution de la conjoncture dans les six prochains mois, a légèrement augmenté en septembre de 0,3%, alors que les analystes tablaient sur sa contraction.
Des valeurs ayant beaucoup souffert au cours des dernières séances se ressaisissaient nettement: Alcatel-Lucent grimpait de 7,16% à 2,02 euros, Capgemini de 6,51% à 24,93 euros, tandis que GDF Suez s'envolait en tête des valeurs du CAC 40 (+9,56% à 32,20 euros), après le succès d'un emprunt de 1,9 milliard d'euros en obligations sur le marché.
Les investisseurs restaient cependant circonspects et prudents, au premier jour d'une semaine durant laquelle de nombreuses grandes entreprises américaines et européennes dévoileront leurs résultats trimestriels, alors que les inquiétudes sur les répercussions de la crise financière restent vives.
Le président de la Réserve fédérale américaine, Ben Bernanke, a souligné lundi que "le rythme de l'activité économique (allait) probablement être inférieur à son potentiel pendant plusieurs trimestres", et que l'"incertitude entourant actuellement les perspectives économiques (était) inhabituellement grande".
Souffrant de la dégradation de la conjoncture, Veolia Environnement continuait de plonger (-21,35% à 18,42 euros), après la révision à la baisse de la progression de sa capacité d'autofinancement opérationnelle.
De son côté, Société Générale s'effondrait (-9,03% à 41,21 euros), victime de rumeurs de marchés sur une éventuelle augmentation de capital. Interrogée par l'AFP, la banque n'a pas souhaité faire de commentaire.