La Confédération de l'artisanat et des petites entreprises du bâtiment (Capeb) s'est félicitée mardi de la création de l'éco-prêt à taux zéro (PTZ), mais a déploré son "manque de souplesse".
Ce prêt destiné à inciter les ménages modestes à financer les travaux de rénovation énergétique de leur logement, plafonné à 30.000 euros et à 300 euros par mètre carré, "manque de souplesse", affirme le président de la Capeb, Jean Lardin, cité dans un communiqué.
"Pourquoi imposer un +bouquet+ de travaux obligatoires ? Il faut laisser le choix des travaux à effectuer en un ou plusieurs lots, tout en respectant une approche globale cohérente", ajoute M. Lardin.
Pour le président de la Capeb, ce prêt, prévu dans le projet de budget 2009, "doit pouvoir être mobilisé en tranches successives et sa durée doit pouvoir excéder les dix-huit mois prévus actuellement, afin que chacun puisse échelonner ses travaux sur plusieurs années" car "tous les ménages ne peuvent pas emprunter 20 ou 30.000 euros d'un coup".
La Capeb rassemble 356.000 entreprises employant moins de 20 salariés, soit 941.000 actifs, dont 697.300 salariés (75.350 femmes) et 75.000 apprentis.