La ministre de l'Economie Christine Lagarde a déclaré jeudi qu'elle n'était "pas déçue" par les effets de la loi Travail, emploi, pouvoir d'achat, un an après son entrée en vigueur, ajoutant qu'il n'est "pas question" de réviser les prévisions de croissance.
"Je ne suis pas déçue. Si on n'avait pas injecté ces 7,7 milliards d'euros dans l'économie, on serait moins bien. Les pessimistes diraient +plus mal+ mais moi, je dis +moins bien+", a-t-elle affirmé lors d'un déplacement à Meyreuil.
"Il faut tout simplement continuer à serrer les dents et faire le travail qu'on a commencé à faire en réformant structurellement l'économie française. Je suis toujours déterminée", a-t-elle poursuivi.
Selon la ministre, il n'est "pas question de réviser ou d'ajuster les prévisions de croissance aujourd'hui".
Sur le bilan des principales mesures de la loi Tepa, "on a un carton rempli sur trois secteurs particuliers": les heures supplémentaires, les droits de succession et la réduction de l'impôt sur la fortune (ISF) pour les contribuables investissant dans les PME, a ajouté Mme Lagarde.
"Ce serait une erreur fondamentale de dire que les heures supplémentaires ont mangé les créations d'emplois", a-t-elle estimé.
A l'occasion des "un an" de la loi Tepa, la ministre de l'Economie a visité à Meyreuil l'entreprise Ekkyo qui a mis au point et commercialisé un procédé de cicatrisation au laser et qui a bénéficié de 240.000 euros depuis la mise en place du dispositif d'aménagement de l'ISF.