Après un passage à vide à l'heure de l'ouverture de Wall Street, le marché parisien est reparti à la hausse et a renoué avec les bénéfices en fin de séance. L'indice parisien a été porté par le raffermissement du dollar face à l'euro et le repli du baril de pétrole. Une tendance qui a entraîné de fortes hausses pour les valeurs liées au dollar, comme EADS ou Soitec, ainsi que celles qui pâtissent de la flambée du brut, comme Air France-KLM. A la clôture, le CAC 40 a gagné 0,77% à 4 491,85 points, tandis que le FTSE 80 s'est accordé 0,55% à 4 368,75 points.
Si RBS a terminé le semestre largement dans le rouge avec des pertes de 691 millions de livres (876,3 millions d'euros), ce chiffre est néanmoins inférieur aux prévisions des analystes. Les marchés redoutaient en effet une perte de plus d'un milliard de livres sur la période. L'importante perte enregistrée – la première de l'histoire de RBS depuis que l'établissement est coté en bourse – est due à des dépréciations d'actifs à risque de 5,9 milliards de livres sterling (7,48 milliards d'euros).
EADS a fini en tant que plus forte haussesdu CAC 40, soutenu par le repli de l'euro par rapport au dollar. Depuis le début de la semaine, la monnaie unique a perdu plus 5 cents et cote 1,5035. Son repli s'est accéléré depuis hier à la suite des déclarations du président de la Banque centrale européenne, Jean-Claude Trichet au sujet de la dégradation de la conjoncture dans la zone euro.
Bouygues s'est aussi classé dans le palmarès des hausses de l'indice CAC 40 grâce au soutien de Goldman Sachs qui vient d'en faire l'une de ses valeurs préférées. Le bureau d'études considère Bouygues comme une valeur de qualité, dont les actifs sont sous-évalués. Par ailleurs, le groupe a fait ses preuves en termes de prudence dans ses investissements et création de valeur. Le broker s'attend à ce que le positionnement potentiel du groupe dans la construction de centrales électriques, en particulier nucléaires, soit l'élément clé de l'intérêt des investisseurs pour l'action.
Les chiffres macroéconomiques
Les stocks des grossistes aux Etats-Unis sont ressortis en hausse de 1,1% au mois de juin contre un consensus de +0,6%. Le chiffre du mois de mai a été révisé de 0,8% à 0,9%.
La productivité non agricole aux Etats-Unis a progressé de 2,2% au deuxième trimestre, ce qui est inférieur au consensus de 2,5%. Au premier trimestre, elle s'était élevée à 2,6%. Les coûts unitaires du travail ont augmenté de 1,3%, à comparer avec la prévision moyenne des économistes de 1,4%.
Peu après 17h30, la parité euro/dollar s'établit à 1,5035.