SCHLUMBERGER
Le groupe annoncera ses résultats semestriels 2008.
EN SAVOIR PLUS
ACTIVITE DE LA SOCIETE
Schlumberger est un groupe franco-américain spécialisé dans les services pétroliers. Ses activités peuvent être regroupées en deux segments principaux. En premier lieu, les services pétroliers, l'activité principale du groupe, où Schlumberger revendique le premier rang mondial. De plus, à travers WesternGeco, (détenue conjointement avec la société Baker Hughes), le groupe est le numéro un mondial dans la sismique. Schlumberger emploie plus de 52000 personnes, dans 80 pays.
FORCES ET FAIBLESSES DE LA VALEUR
Les points forts de la valeur
- Le groupe est le leader mondial dans le secteur des services pétroliers, ce qui lui confère un avantage concurrentiel indéniable.
- Schlumberger est réputé pour la qualité de ses ingénieurs.
Les points faibles de la valeur
- Les résultats du groupe peuvent être négativement impactés en cas de troubles géopolitiques.
- Le secteur des services pétroliers se caractérise par la forte volatilité du cours des actions.
COMMENT SUIVRE LA VALEUR
- Comme toutes les sociétés parapétrolières, le groupe est fortement dépendant des compagnies pétrolières qui doivent investir dans la sismique, dans l'optique du renouvellement de leurs réserves pétrolières.
- Pour certains spécialistes, le nombre de forages pétroliers et gaziers réalisés dans le monde est un indicateur intéressant de mesure du niveau de la demande en services para-pétroliers. Il est publié chaque semaine par la société américaine Baker Hughes.
LE SECTEUR DE LA VALEUR
Pétrole et parapétrolier
Depuis cinq ans, de nouveaux grands consommateurs comme le Moyen-Orient et la Chine sont apparus avec une demande qui croît d'autant plus vite qu'ils subventionnent leurs prix domestiques. A côté de cette demande tendue, l'IAE (Agence internationale de l'énergie) souligne l'existence de plusieurs éléments négatifs pour l'offre de pétrole à venir. L'IAE considère, en effet, que la production des pays non membres de l'Opep devrait augmenter moins que prévu cette année, en s'accroissant seulement de 455000 barils quotidiens par rapport à l'an passé alors que l'agence tablait précédemment sur une progression de 680000 barils. Cela s'explique par des performances décevantes des champs pétrolifères de la mer du Nord, du Mexique et de certains gisements aux Etats-Unis. C'est pourquoi l'Opep, qui assure déjà près de 40% de l'approvisionnement mondial, sera sollicité.